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#food #travel #sports #news #april #friday

Aux portes de la ville de Bordeaux, à quelques centaines de mètres du Pont de Pierre, c’est en toute discrétion que Sandra et Thomas viennent de créer la première grande ferme aquaponique de la métropole. À Lormont, sur une surface d’un peu plus de 1000 m2, ils élèvent des truites et cultivent des légumes. En vitesse de croisière, c’est ainsi près de 50 kg de végétaux totalement bio qui sont produits chaque jour (soit 1,5 tonne par mois) et environ une tonne de poisson tous les trois mois.<br /><br />Le principe de l’#aquaponie est simple : les poissons, par leurs leurs déjections produisent de l’ammoniac qui est naturellement nitrifiée pour devenir du nitrate, une très riche source d’alimentation naturelle pour les plantes. Les végétaux n’ont donc pas besoin d’être enterrés et c’est ce qui a permis à « Pauline ferme 0 », sur un délaissé de terrain pollué par des gros blocs de ciment, de faire pousser en pleine ville du basilic citron, rouge ou thaï, de la ciboulette, des salades variées, de la rhubarbe ou encore de nombreuses variétés de tomates.<br /><br />À quantité de production équivalente, l’aquaponie consomme 10 fois moins d’eau que le #maraichage traditionnel. Pour faire fonctionner leur ferme, Sandra et Thomas ont besoin de 250 m3 d’eau par an, soit la consommation d’une famille avec deux enfants. La serre est totalement #bioclimatique. Les pompes à air et à eau n'exigent pas plus de 1500 watts (à titre de comparaison, c'est la puissance réclamée par moins de deux aspirateurs). Même si la ferme a seulement quelques mois d’existence, elle commercialise déjà nombreuses de ses plantes auprès des restaurateurs et des épiceries du coin. Mais pour le moment, c’est surtout l’occasion de faire des expériences, observer les végétaux qui s’adaptent, ceux qui ont plus de difficulté. C’est aussi tester les mécanismes de la #permaculture : faire pousser des fleurs pour attirer les #pollinisateurs qui vont aller s’occuper des tomates au pied desquelles on plante de l’aneth qui a besoin de moins de lumière et du basilic pour éloigner les pucerons.<br /><br />Une révolution s’annonce.

Aux portes de la ville de Bordeaux, à quelques centaines de mètres du Pont de Pierre, c’est en toute discrétion que Sandra et Thomas viennent de créer la première grande ferme aquaponique de la métropole. À Lormont, sur une surface d’un peu plus de 1000 m2, ils élèvent des truites et cultivent des légumes. En vitesse de croisière, c’est ainsi près de 50 kg de végétaux totalement bio qui sont produits chaque jour (soit 1,5 tonne par mois) et environ une tonne de poisson tous les trois mois.

Le principe de l’ #aquaponie est simple : les poissons, par leurs leurs déjections produisent de l’ammoniac qui est naturellement nitrifiée pour devenir du nitrate, une très riche source d’alimentation naturelle pour les plantes. Les végétaux n’ont donc pas besoin d’être enterrés et c’est ce qui a permis à « Pauline ferme 0 », sur un délaissé de terrain pollué par des gros blocs de ciment, de faire pousser en pleine ville du basilic citron, rouge ou thaï, de la ciboulette, des salades variées, de la rhubarbe ou encore de nombreuses variétés de tomates.

À quantité de production équivalente, l’aquaponie consomme 10 fois moins d’eau que le #maraichage traditionnel. Pour faire fonctionner leur ferme, Sandra et Thomas ont besoin de 250 m3 d’eau par an, soit la consommation d’une famille avec deux enfants. La serre est totalement #bioclimatique. Les pompes à air et à eau n'exigent pas plus de 1500 watts (à titre de comparaison, c'est la puissance réclamée par moins de deux aspirateurs). Même si la ferme a seulement quelques mois d’existence, elle commercialise déjà nombreuses de ses plantes auprès des restaurateurs et des épiceries du coin. Mais pour le moment, c’est surtout l’occasion de faire des expériences, observer les végétaux qui s’adaptent, ceux qui ont plus de difficulté. C’est aussi tester les mécanismes de la #permaculture : faire pousser des fleurs pour attirer les #pollinisateurs qui vont aller s’occuper des tomates au pied desquelles on plante de l’aneth qui a besoin de moins de lumière et du basilic pour éloigner les pucerons.

Une révolution s’annonce.

8/14/2019, 6:01:27 PM