jestpic.com

Discover Best Images of World

#food #travel #sports #news #may #tuesday

15h19, ton heure, ma délivrance, notre rencontre. <br />6 ans et le temps file entre mes doigts, mon tout dernier bébé, toi qui parles beaucoup de lorsque tu étais dans mon ventre, et qui aimerait y retourner.<br />Ta première année m’a clairement échappé. J’ai quelques souvenirs vagues (merci les photos). <br />Mon gros bébé d’amour, qui est né au milieu du chaos dans lequel on nous a mis.<br />Parfois j’aimerais revenir en arrière, pour me souvenir, enregistrer dans ma mémoire tous nos moments ensemble. <br />Si j’avais pu voir l’avenir il y a 6 ans, tu n’aurais pas eu besoin d’être mon combat, tout aurait été différent, et j’aurais profité de la dernière maternité que la vie m’offrait. <br />Tu as été, avec tes frères, mon plus grand combat, ma plus belle victoire. <br />Et toi qui dépendais de moi, tu m’as tenu, tu m’as relevée. <br />Mais je garde un goût amer des moments où je suis tombée. <br />Ton grand cœur et ton souci pour moi résument bien notre histoire. <br />Ta naissance à toi et moi. <br />Ce n’est pas facile de te voir grandir, de t’aider à grandir avec ce que tu as traversé. <br />Tu es usant, éreintant, épuisant et je me remets en question sans cesse pour t’aider au mieux à grandir, on essaie petit à petit de laisser derrière toi les bagages que l’on t’a imposés, que je t’ai donnés. <br />Tu me fais douter un jour de ma capacité à être une bonne mère, et le lendemain je me dis que c’est une victoire de plus. <br />Tu es la pluie et le beau temps dans notre quotidien. <br />Et MERCI pour cela. <br />Tu sais Gustave, on dit que « Dieu envoie ses plus grands combats à ses soldats les plus forts. » Ne baisse jamais les bras, tu es un grand soldat. <br />Et si la vie t’a mis à terre il y a 6 ans, et que les gens ne comprennent pas, moi je suis là, je ne peux que te comprendre. <br />Et te dire merci d’être le petit garçon que tu es, depuis ce fameux deux avril deux mille dix-huit à quinze heures dix-neuf. <br />On dit souvent qu’une mère peut déplacer des montagnes pour son enfant, je crois que c’est bien vrai. <br />Mais toi, tu as aussi déplacé des montagnes pour que je sois la maman que je suis aujourd’hui.<br />Ne change pas, souffle tes six bougies, depuis le temps que tu attendais ça.<br />Et sois toujours fier de toi. De toute façon, j’y veillerai.

15h19, ton heure, ma délivrance, notre rencontre.
6 ans et le temps file entre mes doigts, mon tout dernier bébé, toi qui parles beaucoup de lorsque tu étais dans mon ventre, et qui aimerait y retourner.
Ta première année m’a clairement échappé. J’ai quelques souvenirs vagues (merci les photos).
Mon gros bébé d’amour, qui est né au milieu du chaos dans lequel on nous a mis.
Parfois j’aimerais revenir en arrière, pour me souvenir, enregistrer dans ma mémoire tous nos moments ensemble.
Si j’avais pu voir l’avenir il y a 6 ans, tu n’aurais pas eu besoin d’être mon combat, tout aurait été différent, et j’aurais profité de la dernière maternité que la vie m’offrait.
Tu as été, avec tes frères, mon plus grand combat, ma plus belle victoire.
Et toi qui dépendais de moi, tu m’as tenu, tu m’as relevée.
Mais je garde un goût amer des moments où je suis tombée.
Ton grand cœur et ton souci pour moi résument bien notre histoire.
Ta naissance à toi et moi.
Ce n’est pas facile de te voir grandir, de t’aider à grandir avec ce que tu as traversé.
Tu es usant, éreintant, épuisant et je me remets en question sans cesse pour t’aider au mieux à grandir, on essaie petit à petit de laisser derrière toi les bagages que l’on t’a imposés, que je t’ai donnés.
Tu me fais douter un jour de ma capacité à être une bonne mère, et le lendemain je me dis que c’est une victoire de plus.
Tu es la pluie et le beau temps dans notre quotidien.
Et MERCI pour cela.
Tu sais Gustave, on dit que « Dieu envoie ses plus grands combats à ses soldats les plus forts. » Ne baisse jamais les bras, tu es un grand soldat.
Et si la vie t’a mis à terre il y a 6 ans, et que les gens ne comprennent pas, moi je suis là, je ne peux que te comprendre.
Et te dire merci d’être le petit garçon que tu es, depuis ce fameux deux avril deux mille dix-huit à quinze heures dix-neuf.
On dit souvent qu’une mère peut déplacer des montagnes pour son enfant, je crois que c’est bien vrai.
Mais toi, tu as aussi déplacé des montagnes pour que je sois la maman que je suis aujourd’hui.
Ne change pas, souffle tes six bougies, depuis le temps que tu attendais ça.
Et sois toujours fier de toi. De toute façon, j’y veillerai.

4/2/2024, 3:20:00 PM