Ma filmothèque : Roubaix, une lumière. Au début, il y a la nuit de Noël. Les guirlandes qui scintillent dans les rues semblent dérisoires. Ont-elles le pouvoir de dissiper la disgrâce de la ville réputée la plus pauvre de France ? On plonge dans Roubaix presque comme dans un documentaire. Pour la première fois, Desplechin aborde le genre du film noir. On craint la caricature mais comme à chaque fois Desplechin tient à une écriture romanesque, qui élève ses personnages, même les plus sordides, à une forme de beauté intemporelle. Deux filles paumées, exclues, assassinent une pauvre vieille. Le commissaire Daoud fait son boulot de policier mais il a bien perçu que ces filles-là, si elles sont coupables, sont aussi et d’abord des victimes. Il est intéressant et rare de voir le travail quotidien d’un inspecteur de police aussi bien traité, tant dans son environnement que dans ses procédures. Le film n’occulte rien ni de la misère sociale ni de ses terribles conséquences. Desplechin montre, il ne dénonce pas. On ne peut pas parler de ce film sans saluer l'interprétation de Roschdy Zem. Il s'agit sans doute d'un des grands rôles de sa vie. Il sublime ses partenaires à l'écran. Antoine Reinartz est convaincant en jeune flic récemment muté. Un autre César du Meilleur second rôle est à prévoir. La musique est magnifique. Roubaix, une lumière n'est pas une succession des histoires ordinaires et malheureuses des policiers. C'est l'état d'une ville Roubaix, sinistrée par la désindustrialisation, et ravagée par une pauvreté endémique et des tensions sociales entre communautés. La magie des mots, la volupté des sons créent du Beau là où tout pourrait se réduire au désespoir. Desplechin prouve une fois encore qu'il est un des cinéastes français les plus passionnants et nous surprend avec un polar efficace. #mafilmotheque #arnauddesplechin #roubaixunelumiere #roschdyzem #leaseydoux #saraforestier #antoinereinartz #chloesimoneau #bettycatroux #jeremybrunet #stephaneduquenoy #philippeduquesne #anthonysalamone #ilyesbensalem #abdellatifsedegui #sylviemoreaux #diyachalaoui #bouzidbouhdida #maissataleb #fethisaidi
Roubaix, une lumière (2019) d’Arnaud Desplechin. #lesplansdecinema #arnauddesplechin #gregoirehetzel #fredericjunqua #tomabaqueni #nathalieraoul #irinalubtchansky #nicolascantin #laurencebriaud #sylvainmalbrant #stephanethiebaut #leamysius #roschdyzem #antoinereinartz #leaseydoux #saraforestier #bouzidbouhdida #stephaneduquenoy
Ma filmothèque : Roubaix, une lumière. Au début du film, il y a la nuit de Noël. Les guirlandes qui scintillent dans les rues semblent bien dérisoires. Ont-elles le pouvoir de dissiper la disgrâce de la ville réputée la plus pauvre de France ? On plonge dans Roubaix presque comme dans un documentaire. Pour la première fois, Desplechin aborde le genre du film noir. Au départ, on craint la caricature, l'exagération mais comme à chaque fois Desplechin tient à une écriture romanesque, qui élève ses personnages, même les plus sordides, à une forme de beauté intemporelle. Deux filles paumées, exclues, sans avenir, assassinent une pauvre vieille. Le commissaire Daoud fait son boulot de policier mais il a bien perçu que ces filles-là, si elles sont coupables, sont aussi et d’abord des victimes. Il est intéressant et rare de voir le travail quotidien d’un inspecteur de police aussi bien traité, tant dans son environnement que dans ses procédures. Le film n’occulte rien ni de la misère sociale ni de ses terribles conséquences. Desplechin montre, il ne dénonce pas. On ne peut pas parler de ce film sans saluer l'interprétation de Roschdy Zem. Il s'agit sans doute d'un des grands rôles de sa vie. Il sublime ses partenaires à l'écran. Antoine Reinartz est convaincant en jeune flic récemment muté. Un autre César du Meilleur second rôle est à prévoir. La musique est magnifique. Roubaix, une lumière n'est pas une succession des histoires ordinaires et malheureuses des policiers. C'est l'état d'une ville Roubaix, sinistrée par la désindustrialisation, et ravagée par une pauvreté endémique et des tensions sociales entre communautés. La magie des mots, la volupté des sons créent du Beau là où tout pourrait se réduire au désespoir. Desplechin prouve une fois encore qu'il est un des cinéastes français les plus passionnants et nous surprend avec un polar efficace. #mafilmotheque #arnauddesplechin #roubaixunelumiere #roschdyzem #leaseydoux #saraforestier #antoinereinartz #chloesimoneau #bettycatroux #jeremybrunet #stephaneduquenoy #philippeduquesne #anthonysalamone #ilyesbensalem #abdellatifsedegui #sylviemoreaux #diyachalaoui #bouzidbouhdida #maissataleb #fethisaidi
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Séance 160 : Roubaix, une lumière. Au début du film, il y a la nuit de Noël. Les guirlandes qui scintillent dans les rues semblent bien dérisoires. Ont-elles le pouvoir de dissiper la disgrâce de la ville réputée la plus pauvre de France ? On plonge dans Roubaix presque comme dans un documentaire. Pour la première fois, Desplechin aborde le genre du film noir. Au départ, on craint la caricature, l'exagération mais comme à chaque fois Desplechin tient à une écriture romanesque, qui élève ses personnages, même les plus sordides, à une forme de beauté intemporelle. Deux filles paumées, exclues, sans avenir, assassinent une pauvre vieille. Le commissaire Daoud fait son boulot de policier mais il a bien perçu que ces filles-là, si elles sont coupables, sont aussi et d’abord des victimes. Il est intéressant et rare de voir le travail quotidien d’un inspecteur de police aussi bien traité, tant dans son environnement que dans ses procédures. Le film n’occulte rien ni de la misère sociale ni de ses terribles conséquences. Desplechin montre, il ne dénonce pas. On ne peut pas parler de ce film sans saluer l'interprétation de Roschdy Zem. Il s'agit sans doute d'un des grands rôles de sa vie. Il sublime ses partenaires à l'écran. Antoine Reinartz est convaincant en jeune flic récemment muté. Un autre César du Meilleur second rôle est à prévoir. La musique est magnifique. Roubaix, une lumière n'est pas une succession des histoires ordinaires et malheureuses des policiers. C'est l'état d'une ville Roubaix, sinistrée par la désindustrialisation, et ravagée par une pauvreté endémique et des tensions sociales entre communautés. La magie des mots, la volupté des sons créent du Beau là où tout pourrait se réduire au désespoir. Desplechin prouve une fois encore qu'il est un des cinéastes français les plus passionnants et nous surprend avec un polar efficace. #lecinemadethibault2019 #arnauddesplechin #roubaixunelumiere #roschdyzem #leaseydoux #saraforestier #antoinereinartz #chloesimoneau #bettycatroux #jeremybrunet #stephaneduquenoy #philippeduquesne #anthonysalamone #ilyesbensalem #abdellatifsedegui #sylviemoreaux #diyachalaoui #bouzidbouhdida #maissataleb #fethisaidi
Août 2019 - 8/10 Thriller noir et polar social retraçant un vrai fait divers: celui en décembre 2002 à Roubaix de l’assassinat d’une vieille dame par ses 2 jeunes voisines en couple, toxicos et désœuvrées. L’enquête de police, chirurgicale, est ici menée par un commissaire taciturne, amoureux de sa ville, et son jeune lieutenant, tout juste débarqué dans cette cité du Nord, d’où suintent principalement misère et noirceur. Rien de spectaculaire dans le scénario et la mise en scène, on retiendra surtout l’interprétation très juste des quatre comédiens principaux, le reste de la distribution, plutôt non professionnelle est, quant à elle, souvent hésitante ! #roubaixunelumiere #arnaudesplechin #saraforestier #leaseydoux #roschdyzem #antoinereinartz #philippeduquesne #chloesimonaux #bettycartoux #maissataleb #stephaneduquenoy #jeremybrunet #anthonysalamone #ilyesbensalem #abdellatifsedegui #sylviemoreaux #diyachalaoui #bouzidbouhdida
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