retrollywood images

Discover Best retrollywood Images of World

#food #travel #sports #news #may #tuesday

BIG (1988) de Penny Marshall C'est Anne Spielberg (auteur de la comédie de science-fiction Timewarp) et Gary Ross (futur réalisateur de Pleasantville) qui sont à l'origine de Big. Leur scénario, écrit en 1984, séduit immédiatement les studios hollywoodiens. Steven Spielberg est pressenti pour réaliser le film, mais il craint de faire de l'ombre à sa sœur et juge qu'un seul Spielberg au générique est amplement suffisant. De plus, la naissance de son fils Max lui fait définitivement renoncer au projet. Celui-ci évolue donc et des dizaines d'acteurs sont pressentis dans le rôle principal de cet enfant qui se retrouve du jour au lendemain dans un corps d'adulte. De Harrison Ford à Robert de Niro en passant par John Travolta, Dennis Quaid, Bill Murray, Michael Keaton et Robin Williams, on ne compte plus les grands noms qui se bousculent au portillon. Mais aujourd'hui, comment imaginer quelqu'un d'autre que Tom Hanks en tête d'affiche de Big? Révélé dans Splash, le futur acteur fétiche de Steven Spielberg embrasse ce rôle avec tant de conviction qu'il ne semble pas exagéré d'attribuer à sa prestation une grande partie du succès du film. La mise en scène échoue finalement à Penny Marshall, qui n'avait alors dirigé qu'un seul long-métrage, Jumpin' Jack Flash révélant Whoopi Goldberg, et allait retrouver Hanks 4 ans plus tard à l'occasion d'Une équipe hors du commun. On note que la photographie de Big est signée Barry Sonnenfeld, chef opérateur de talent (Quand Harry rencontre Sally, Miller's Crossing, Misery) et futur réalisateur à succès (La Famille Addams, Get Shorty, Men in Black). Big est l'un de ces films en état de grâce dont l'alchimie de talents combinés produit un miracle. Le scénario est d'une minutie remarquable, la mise en scène millimétrée en devient imperceptible, quant à Hanks, il réalise le prodige de nous faire croire à l'incroyable... #cinevore #movienight #cinegeek #movielover #filmculte #ideedefilm #filmavoir #cine80s #cine90s #retrollywood #popcornmovie #vhs #passioncine #seancederattrapage #rockyrama #cinecult #soireecine

5/13/2024, 5:33:51 PM

L'ÎLE AUX PIRATES (1995) de Renny Harlin S’il y a un film que sa sale réputation précède, c’est bien L’île aux pirates. Cette superproduction budgétée à plus de 100M$, est considérée à ce jour comme le pire échec commercial de l’histoire du cinéma. Ses recettes d’à peine 11M$ ont entraîné la faillite de la société Carolco, co-fondée par l’influent producteur Mario Kassar (Rambo, Terminator 2, Cliffhanger, Total Recall, Basic Instinct). Les raisons du naufrage ? Une accumulation de mauvais choix artistiques. Quand Renny Harlin, spécialiste du cinéma d’action (Cliffhanger, 58 minutes pour vivre), conclut le deal histoire de remettre au goût du jour le genre passé de mode depuis des décennies, la tâche s’annonce déjà ardue. Côté casting, les erreurs vont s’accumuler. Harlin tente de hisser au rang de star de blockbuster son épouse de l’époque, l’actrice Geena Davis (Thelma et Louise) dont le rôle de flibustier intrépide ne restera pas dans les annales. Peu importe qui lui donnera la réplique dans le rôle masculin. Même si les noms de Tom Cruise, Keanu Reeves ou Jeff Bridges circulent, c’est le moins bankable Matthew Modine (Birdy, Full Metal Jacket) qui sera embauché. En ajoutant les problèmes de scénario, la mauvaise ambiance régnant sur le tournage entre Malte et la Thaïlande, où Harlin ira jusqu’à exiger que des navires pirates soient remaniés après leur création, impliquant une allonge du budget de plusieurs millions de $, le produit fini se présente mal. In fine, cette gestation houleuse fait-elle de L’île aux pirates un mauvais film ? Pas du tout. Car même si le script ne casse pas trois jambes de bois à un corsaire, cette épopée maritime réussit à voguer efficacement entre la comédie d’aventure à grand spectacle et le film de cape et d’épée. C'est tout le paradoxe d’un film qui échoura au beau milieu des années 90 là où Pirates des Caraïbes triomphera 10 ans plus tard... #1995 #cinevore #movienight #cinegeek #movielover #filmculte #ideedefilm #filmavoir #cine80s #cine90s #retrocine #retrollywood #popcornmovie #passioncine #videoclub #seancederattrapage #rockyrama #cinecult #cutthroatisland

5/7/2024, 5:57:10 PM

BEIGNETS DE TOMATES VERTES (1991) de Jon Avnet Il y a un véritable souffle d’humanité dans ce film, ce petit quelque chose qui fait se sentir bien, qui émeut et qui donne un nouveau regard sur nos existences. Ici les femmes souffrent autant qu’elles donnent cet amour qui manque parfois aux hommes. Le réalisateur nous livre une impressionnante fable sur l’Amérique profonde, dans les années 30 ou de nos jours. Une société où les hommes paradent autant qu’ils oppressent, où les femmes donnent plus d’humanité et acceptent bien plus les errances, tout en faisant preuve d’une force incroyable et d’un regard plus sensé sur les êtres qui les entourent. Jon Avnet plonge le spectateur dans une satire sociale passionnante sous fond d’intrigue policière. Mais Beignets de Tomates Vertes c'est avant tout l’adaptation du roman de Fannie Flagg, publié en 87, dans laquelle l’écrivaine, racontait l’histoire de deux femmes dans les années 30. C'est surtout l’occasion pour l’auteure de livrer une œuvre sensible, hautement féministe, avec un regard critique du racisme anti-noir toujours présent aux Etats-Unis. Mais le livre se voulait également très avant-gardiste, dépeignant sans trop le cacher un couple de femmes vivant ensemble et luttant contre la violence des hommes et la société patriarcale. Auteure de la propre adaptation de son roman Fannie Flagg n’appuie jamais le trait, laissant les choses parler d’elle-même et le réalisateur a l'intelligence de ne pas mettre trop d’espace entre ses personnages et le spectateur, l’amenant en douceur à réfléchir sur sa propre vie. Cette double lecture lui offre la possibilité de mettre en lumière des thèmes peu exploités dans le cinéma des années 90 : la femme et la façon de revendiquer sa place dans la société et la violence dont elles sont parfois victimes. Côté casting, Kathy Bates (Misery), totalement irrésistible, illumine l’écran de sa présence et joue à merveille la carte de l’émotion pure dans cette véritable pépite... #cinevore #movienight #cinegeek #movielover #filmculte #ideedefilm #filmavoir #cine80s #cine90s #retrollywood #popcornmovie #vhs #passioncine #seancederattrapage #rockyrama #cinecult #beignetsdetomatesvertes

5/2/2024, 5:16:54 PM

LA LIGNE VERTE (1999) de Frank Darabont A l’origine du roman en 96, il y a une proposition faite à Stephen King par son agent : écrire, à la manière de Charles Dickens, un roman feuilleton à l’ancienne, où les lecteurs connaîtraient le début de l’histoire alors même que sa fin n’est pas écrite. Stephen King, en homme de défis, accepte le challenge, et il en résulte La Ligne verte, roman en six livraisons mensuelles. A l'époque, Frank Darabont venait de réaliser Les Évadés, une autre histoire de King se déroulant déjà dans une prison, et s'est trouvé si emballé par le début de ce nouveau roman qu'il voulait faire promettre à King de lui céder les droits d'adaptation. Mais l'écrivain ne savait pas encore comment son histoire se terminerait et a répondu que Darabont devrait attendre. Finalement les droits lui revinrent pour la somme symbolique d'1$, comme King a l'habitude de le faire. Le réalisateur s'attela alors à l'élaboration du scénario, accompagné de son chat mourant d'un cancer, décédé le jour final de l'écriture huit semaines plus tard. La vie a parfois de curieuses façons de se mêler à l'art. Le résultat est un film très riche, à l'image des plus belles histoires de King qui est un fin observateur de l'être humain, doublé d'un talent hors pair pour créer des décors où faire interagir les personnages au réalisme saisissant qui peuplent son imaginaire. Darabont a su retenir les éléments essentiels de l'histoire : racisme, peine de mort, innocence humaine ou judiciaire, spiritualité et une bonne dose d'humour. La construction s'avère différente de celle des six livres où chaque début se compose des réminiscences d'un Paul Edgecomb en maison de retraite ce qui aurait cassé le rythme à l'écran. Mais le reste est là, porté par un ensemble d'acteurs parfaits (Tom Hanks, Michael Clarke Duncan). Sans oublier les quinze souris utilisées pour donner vie à Mister Jingle dans le film qui possède chacune leur caractéristique... #1999 #cinevore #movienight #cinegeek #movielover #filmculte #ideedefilm #filmavoir #cine80s #cine90s #retrollywood #popcornmovie #vhs #passioncine #seancederattrapage #rockyrama #cinecult #laligneverte #stephenking

4/29/2024, 4:57:27 PM

JUMANJI (1987) de Joe Johnston A la base il y a le livre Jumanji écrit par l'Américain Chris Van Allsburg et publié en 71. Les droits du livre furent ensuite achetés par un producteur lié à Sony offrant à Van Allsburg le soin de proposer un scénario. Un scénario qui eut du mal à convaincre le nombre important d'acteurs de premier plan contactés (dont Tom Hanks et Bruce Willis) pour incarner le personnage principal. Robin Williams se montra néanmoins intéressé à condition d'une réécriture du scénario, qui sous la houlette de Jonathan Hensleigh (Les Aventures du Jeune Indiana Jones, Die Hard 3) s'éloigna largement du matériau d'origine. Un script qui tient la route et une tête d'affiche rentable poussèrent la TrisTar à lancer la production confiée à Joe Johnston. Le choix du réalisateur américain apparaît comme logique car Jumanji s'annonçait comme étant très riche en effets spéciaux, un domaine que maîtrise Johnston pour avoir contribué aux effets de la première trilogie Star Wars ainsi que les deux premiers Indiana Jones. Il a par ailleurs réalisé d'autres divertissements familiaux très portés sur les effets comme Chérie, j'ai rétreci les gosses (1989) ou le mal-aimé à sa sortie Rocketeer (1991). Industrial Light & Magic, la société d'effets spéciaux de George Lucas, a produit les effets visuels du film, très spectaculaires pour l'époque. Ainsi, pas un seul animal vu à l'écran n'est réel. Le film sort en 95 dans le monde distribué par Sony. C'est un succès mondial rapportant 265M$ soit 200 de plus que sa mise initiale. Le film est une œuvre de fiction, mais il est basé sur une idée réelle : la puissance de l'imagination. Le jeu de société Jumanji est un symbole de la capacité des enfants à créer des mondes entiers dans leur esprit. D'ailleurs celui ayant servi dans le film s'est vendu sur ebay à 60800$ en 2014... #1987 #cinevore #movienight #cinegeek #movielover #filmculte #videoclub #ideedefilm #filmavoir #cine80s #cine90s #retrocine #retrollywood #popcornmovie #passioncine #seancederattrapage #rockyrama #cinecult #jumanji

4/26/2024, 5:33:58 PM

SCARFACE (1983) de Brian de Palma  Les vrais problèmes commencent lors de la projection du film à la toute-puissante commission de classification, la MPAA. Carrément outré par la violence baroque du film, et gêné par la première séquence de la tronçonneuse, le jury classe le film X, et demande des coupes si le producteur veut obtenir une classification R (interdit aux - de 17 ans), la seule qui puisse garantir une carrière commerciale au film. Brian De Palma coupe son métrage, et soumet de nouveau le film au comité, qui le classe X cinq fois de suite. Le cinéaste voit ses scènes d’action totalement défigurées, sans que le certificat ne change. Il décide de faire appel. "J’ai réussi à battre le comité. J’ai pu faire appel et ils ont changé la classification en R. Mais il y avait eu beaucoup de discussions sur le montage, et le comité m’a demandé que la version R corresponde à la version la plus coupée que je leur avais soumis. Nous avons accepté, mais j’ai par la suite réintégré tout ce que j’avais coupé et ils ne s’en sont pas aperçus ! Il n’existe pas de version plus violente de Scarface. La version X c'est celle-là". Détruit à sa sortie par le tout Hollywood, le film atteint les sommets du box-office, juste derrière Le Retour de l’inspecteur Harry (4ème aventure de Callahan). En France, il rencontre un succès d’estime. Mais c’est avec le développement de la VHS et du home cinéma que, boosté par la sublime VF, le film va devenir culte, imposant Tony Montana comme une figure mythologique, le symbole triomphant de la culture gangsta. L’impact du film, sa réverbération culturelle, vont être considérables. James Cameron, alors en pré-production de Terminator, emprunte la scène de la discothèque, qu’il reproduit quasiment à l’identique dans son film. La communauté hip-hop, alors en explosion, s’identifie à Tony Montana et s’approprie l’anti-héros, qui devient une idole des immigrés et des banlieues. Le film culte par excellence... #1983 #cinevore #movienight #cinegeek #movielover #filmculte #videoclub #ideedefilm #filmavoir #cine80s #cine90s #retrocine #retrollywood #popcornmovie #passioncine #seancederattrapage #rockyrama #cinecult #scarface

4/23/2024, 5:43:22 PM

LA GUERRE DES ROSE (1989) de Danny DeVito Si vous êtes marié, vous devez voir ce film. C’est une question de survie. A priori, rien d’extraordinaire : un couple décide de divorcer. Ça va bien se passer, évidemment. Chacun est d’accord pour reprendre sa route. Sauf que... Sauf que les deux ont oublié une règle de base, une loi d’airain : un divorce, c’est la guerre. Au début, tout le monde fait patte douce. Puis les choses déraillent : monsieur scie les talons des chaussures de madame, madame sert du pâté pour chien à son mari, les coups bas pleuvent – et c’est de pire en pire. 25 ans après sa première vision, La Guerre des Rose fonctionne toujours à plein régime. Le meilleur film et de loin, de Danny DeVito fait toujours autant recette question humour noir. Jamais au grand jamais, on a autant jubilé devant le spectacle d'un couple qui se déchire. Plus Oliver et Barbara se font des crasses (et Dieu sait qu'ils vont loin dans le domaine) et plus nos zygomatiques sont mises à rude épreuve. La force du film, c'est aussi de ne pas prendre partie (un léger avantage pour Oliver toutefois mais c'est un homme qui est derrière la caméra). Dans leur entêtement, les deux ex-amoureux sont tout aussi coupables et l'inévitable fin tragique n'est alors que justice. Danny DeVito a eu l'heureuse idée d'associer de nouveau le couple du Diamant vert et du Nil. Il a même avoué n'avoir accepté le film que pour pouvoir annoncer la pause déjeuner une fois les deux stars suspendus au lustre pour les besoins de la séquence finale. Michael Douglas et Kathleen Turner dans leur dernière rencontre cinématographique lui rendent bien et s'en donnent à cœur joie en se rendant coup pour coup avec une jubilation de tous les instants. C’est tout le sel de cette guerre des époux que de ne plus savoir s’il faut rire ou pleurer, mais de choisir de rire. Si morale il y a, alors c’est peut-être celle-ci : choisir le rire, contre vents et marées. Pour le meilleur et pour le pire... #1989 #cinevore #movienight #cinegeek #movielover #filmculte #videoclub #ideedefilm #filmavoir #cine80s #cine90s #retrocine #retrollywood #popcornmovie #passioncine #seancederattrapage #rockyrama #cinecult #comedy

4/9/2024, 4:46:34 PM

CLIFFHANGER : TRAQUE AU SOMMET (1993) de Renny Harlin Le film est un rendez-vous avec ce que le cinéma d’action US des années 80/90 aimait proposer. Des héros ordinaires qui doivent se transcender face à des méchants bien méchants, multipliant les actes malveillants pour attiser la haine du spectateur envers eux. Une belle brochette de truands ici dirigée par un très grand John Lithgow. Le film démarre très fort par la mort d’une jeune femme que Sylvester Stallone ne parvient pas à sauver. La séquence est formidablement filmée et montée et donne le grand frisson. Pourtant Cliffhanger n'aurait jamais dû exister et résulte d'un concours de circonstances assez invraisemblable, à base de projets enterrés, de batailles autour de droits d’auteur et de tournage qui a plusieurs fois failli virer au drame. À l'origine, Sylvester Stallone a été approché par les studios Carolco pour apparaître dans une comédie de John Hughes réalisateur de La folle journée de Ferris Bueller, mais le projet a finalement été abandonné. L'acteur vient d'enchaîner les flops avec Tango & Cash, L'embrouille est dans le sac et Arrête ou ma mère va tirer! et ne parvient pas à s'adapter à la transition qu'a opéré le cinéma d'action hollywoodien à la fin des années 80. La montagne de muscles reaganienne spécialisée dans les armes et les explosifs qui défoncent du communiste a été délaissée au profit de héros plus ordinaires, après le succès de Piège de cristal et son personnage de John McLane incarné par Bruce Willis. Et si Arnold Schwarzenegger a très bien tiré son épingle du jeu avec Total Recall, Terminator 2 : Le Jugement dernier ou Last Action Hero, ce n'était pas le cas de Stallone, hanté par le fantôme de Rambo. Conçu comme un vrai rollercoaster, Cliffhanger maintient notre attention et notre tension au maximum et reste aujourd'hui un film d’action devenu un classique du genre, considéré comme le film qui a sauvé la carrière de l’acteur... #1993 #cinevore #movienight #cinegeek #movielover #filmculte #videoclub #ideedefilm #filmavoir #filmdusoir #cine80s #cine90s #retrocine #retrollywood #popcornmovie #passioncine #seancederattrapage #rockyrama #cinecult #cliffhanger #slystallone

4/7/2024, 6:26:32 PM

UN TICKET POUR DEUX (1987) de John Hughes Durant la première partie des années 80, le cinéaste John Hughes s’est spécialisé dans la comédie adolescente, genre où il excellait. Il a signé les cultissimes Breakfast club (85) et La folle journée de Ferris Bueller (86). Cherchant à s’évader du genre qui a fait sa renommée internationale, il s’oriente en 1987 vers le road-movie avec Un ticket pour deux dont il écrit le scénario en trois jours. Il réussit à s’adjoindre les services du comique Steve Martin, alors en pleine gloire, et lui donne comme partenaire John Candy, jusqu’ici plutôt cantonné dans les seconds rôles. Aussitôt, l’alchimie fonctionne parfaitement entre les deux comédiens qui incarnent ici une version moderne de Laurel et Hardy. Surprise du box-office américain de l'année 1987, Un ticket pour deux, partait avec un handicap de taille. L'idée de réunir sur la même affiche deux ex-vedettes du stand-up laissait en effet présager un concours de cabotinage pouvant tourner rapidement en rond. Mais John Hughes, montre ici qu'il est capable de tenir ses deux acteurs grâce à une intrigue qui parvient à maintenir un jouissif équilibre entre gags comiques et regard introspectif sur les blessures intimes des personnages. Ainsi dirigés, Steve Martin et John Candy ne tombent pas trop dans la surenchère des grimaces. Alors qu'il lui est antérieur, on pense souvent à Un jour sans fin en voyant le film qui, sans avoir la touche de génie du film d'Harold Ramis où brillait de mille feux le lunaire Bill Murray, procure le petit frisson de bien-être propre à ce que l'on nommerait aujourd'hui un feel good movie. Si le film a acquis une réputation flatteuse de film culte aux Etats-Unis (50 millions de dollars de recettes), il n’en est rien en France où sa sortie est passée carrément inaperçu. Le sujet, sans doute trop américain, n’a pas su convaincre le public français à une époque où la crise du cinéma frappait l’hexagone... #1987 #cinevore #movienight #cinegeek #movielover #filmculte #videoclub #ideedefilm #filmavoir #cine80s #cine90s #retrocine #retrollywood #popcornmovie #passioncine #seancederattrapage #rockyrama #cinecult #johnhughes #comedy

4/3/2024, 4:54:17 PM

LE FLIC DE BEVERLY HILLS (1984) de Martin Brest Projet né à la fin des années 70, le film a connu de nombreuses réécritures, dont celle du polar destiné à Mickey Rourke, puis à Sylvester Stallone qui jetèrent tous deux l’éponge. Finalement, le script initial est entièrement remanié par Daniel Petrie Jr. qui en fait une comédie policière. Le film est proposé à Martin Scorsese qui n’est pas intéressé, avant d’échouer dans les mains de Martin Brest, réalisateur plus modeste ayant collaboré au Saturday Night Live. Il y croisa Eddie Murphy qui devient le nouveau prétendant au rôle d’Axel Foley. Le comique est alors en pleine ascension après les succès de 48 heures et Un fauteuil pour deux. Martin Brest, conscient de la puissance comique de Murphy, a le grand mérite de le laisser improviser la plupart de ses dialogues. Il fait de même avec le duo de flics qui l’accompagne, de façon à dynamiser le dialogue. C’est encore de nos jours cette formidable dynamique du trio qui fait tout le charme de cette comédie policière au scénario classique, mais dont la cool attitude fait toujours effet. Martin Brest signe une introduction ultra efficace en tournant une folle course poursuite où un semi remorque détruit un nombre considérable de véhicules dans les rues dévastées de Detroit. A une époque où les effets digitaux n’existaient pas, on reste admiratif devant l’imposant travail des cascadeurs. Enfin, on ne peut évoquer le film sans citer le fameux thème musical de Harold Faltermeyer, compositeur allemand qui a également signé celui de Top Gun. Le thème principal a pris quelques rides par son usage immodéré des boîtes à rythme, mais il faut reconnaître l’efficacité de cette musique au thème immédiatement identifiable. Avec une recette de 234M$, le film a installé durablement Eddie Murphy au rang des stars bankable et affirmer le statut de producteurs bénis des dieux pour le duo Don Simpson / Jerry Bruckheimer... #1984 #cinevore #movienight #cinegeek #movielover #filmculte #videoclub #ideedefilm #filmavoir #cine80s #cine90s #retrocine #retrollywood #popcornmovie #passioncine #seancederattrapage #rockyrama #cinecult #beverlyhillscop

4/1/2024, 6:56:27 PM

MAD MAX AU-DELA DU DOME DU TONNERRE (1985) de George Miller 4 ans après Mad Max 2, Le défi, George Miller est pressé par la Warner de réaliser une suite. Le studio triple le budget et le cinéaste désire avant tout bousculer son univers quitte à surprendre les fans de la franchise : à l’aspect western des précédents volets, il privilégie ici un esprit péplum et étrangement édulcoré dans sa 2ème partie. Un parti-pris détesté par les fans. Pourquoi c’est un mal-aimé ? Avec 36M$ de recettes pour 6M$ de budget et plus de 2,5 millions d’entrées en France, Mad Max 3 est bien rentable. Mais les aficionados se sentent trahis. Ils ont bien du mal à comprendre comment on en est arrivé à voir Max en guide pour enfants perdus tout en tombant dans une forme de paresse scénaristique qui fait dangereusement dévier l’ensemble vers le kitsch. Rares sont les défenseurs de ce 3ème volet qui contraste fortement avec les autres. Vraiment raté ? Malgré un univers déjà beaucoup moins emballant que ses prédécesseurs, le film se défend pendant plus de 40 mn, nous offrant un combat impressionnant dans le dôme. Mais la suite en mode "Peter Pan" empêche toute forme d’indulgence. On subit clairement le métrage jusqu’à une course poursuite finale qui réveille un peu un intérêt dissipé depuis un moment. Au final, même si Mel Gibson est toujours excellent et George Miller soigne sa mise en scène, il est quand même difficile de réhabiliter ce 3ème opus. Reste la prestation sans faute de Tina Turner, la meilleure idée du réalisateur : "Je connaissais sa musique comme tout le monde, mais c'est sa personnalité qui m'a attiré. Je savais d'où venait sa musique, d'où venait son pouvoir et chaque fois que nous parlions d'Aunty Entity pendant l'écriture, nous disions : Oh, quelqu'un comme Tina Turner. C'était la seule personne à laquelle nous pouvions penser"... #1985 #cinevore #movienight #cinegeek #movielover #filmculte #videoclub #ideedefilm #filmavoir #cine80s #cine90s #retrocine #retrollywood #popcornmovie #passioncine #seancederattrapage #rockyrama #cinecult #madmax #malaimé

3/29/2024, 11:06:35 AM

SILVERADO (1985) de Lawrence Kasdan Le western a tenté un revival dans les années 80, après une période dorée dans les 60s/70s. Lawrence Kasdan fait partie de cette génération de réalisateurs américains qui s'y sont intéressé en tentant de le remettre au goût du jour à une époque où il était carrément hasbeen. Il faut dire que la génération des John Ford, Sam Peckinpah et Sergio Leone est finie depuis belle lurette et que le western tente de survivre à une époque où les films d'action sont à la mode. Partant de ce contexte, Silverado s'impose alors en 85 comme un brillant retour du western à l'ancienne, avec son lot de héros, de méchants et de fusillades. Le script de Lawrence et Mark Kasdan repose sur une histoire simple et classique (l'épopée vengeresse de 4 cowboys). Depuis qu’il est tout petit Lawrence Kasdan rêve de western et maintenant qu’il est devenu un scénariste réputé (L’empire contre attaque et Les aventuriers de l’Arche perdue) et un réalisateur reconnu (Les copains d’abord), il peut s’attaquer au film de ses rêves en tant que scénariste, producteur et réalisateur. Mais voilà à Hollywood plus personne ne mise un copeck sur un genre qui est mort depuis plus de 10 ans. Il prend donc le contre-pied de ce souci majeur et essaye de créer un western qui plaira au public de 85. Premier élément de résolution, un casting de choc (Kevin Costner, Scott Glenn et Danny Glover). Deuxième élément, un maximum d'action car Silverado est un western à grand spectacle. Kasdan joue avec les codes du western en cadrant les hommes au niveau de la ceinture pour montrer que l’attribut le plus important ce sont les pistolets dans un ouest sauvage soumis à la loi du plus fort. C'est aussi une belle histoire d’amitié et de loyauté virile. Pourtant passé inaperçu lors de sa sortie en salles, le film a gagné ses galons quelques années plus tard, au moment de sa diffusion à la télé... #1985 #cinevore #movienight #cinegeek #movielover #filmculte #videoclub #ideedefilm #filmavoir #cine80s #cine90s #retrocine #retrollywood #popcornmovie #passioncine #seancederattrapage #rockyrama #cinecult #silverado

3/27/2024, 5:04:12 PM

HIGHLANDER (1986) de Russell Mulcahy Lors de vacances passées en Ecosse, le scénariste Gregory Widen tombe sous le charme des Highlands et face aux armures des combattants des montagnes, il veut utiliser ce bagage historique dans une intrigue tirant vers le fantastique. Il rédige un scénario sombre qui sera largement remanié pour donner naissance au Highlander final. Développé par la société américaine Davis-Panzer Productions, le script intéresse le réalisateur australien Russell Mulcahy qui voit l’opportunité de confirmer son statut de jeune cinéaste à suivre. Connu dans le domaine du vidéo-clip, il vient de se faire remarquer en 84 avec son 1er film, Razorback. Il embarque dans ce projet, bénéficiant d’un budget conséquent et d’un casting prestigieux grâce à la présence de Sean Connery (payé 1M$ pour une semaine de travail). Le jeune Christophe Lambert est engagé alors qu’il parle peu anglais, ce qui posera quelques problèmes de logistique. Highlander est une pure claque visuelle, grâce à une utilisation audacieuse de vastes mouvements de grue. Le cinéaste se sert de sa maîtrise du vidéo-clip pour jongler habilement entre les différentes époques. Révolutionnaire à l’époque, cette narration a beaucoup fait pour le culte voué à cette œuvre hors norme. Interprété avec charisme par Christophe Lambert et soutenu par le charme dégagé par Sean Connery en mode vieux sage, Highlander bénéficie également d’un méchant d’anthologie (Clancy Brown). Le tout magnifié par la bande-son de Queen qui devait écrire une chanson au départ, mais qui va en livrer plusieurs devant la qualité du film. Toutefois, le film fut un échec commercial aux States où il ne rapporta que 6M$ de recettes. La France elle, succomba au charme du film et le culte entourant le métrage poussa les ricains à acheter en masse la VHS faisant de Highlander un succès sur la durée. It's a kind of Magic... #1986 #cinevore #movienight #cinegeek #movielover #filmculte #videoclub #ideedefilm #filmavoir #cine80s #cine90s #retrocine #retrollywood #popcornmovie #passioncine #seancederattrapage #rockyrama #cinecult #highlander

3/25/2024, 4:56:01 PM

LE BLOB (1988) de Chuck Russell Scénariste du film de science-fiction Dreamscape (84), Chuck Russell propose au producteur Robert Shaye d’écrire avec son ami Frank Darabont un remake de Danger planétaire (58), plus connu aux États-Unis sous le titre The Blob avec pour acteur principal un certain Steve McQueen. (L'histoire d'une entité extraterrestre ayant la forme d'une masse gélatineuse). Mais Robert Shaye n’est pas enthousiasmé par le concept et propose aux deux hommes de travailler plutôt sur une suite de la saga à succès Freddy. C’est ainsi que le premier long-métrage réalisé par Chuck Russell fut Les griffes du cauchemar (87) pour le compte de la compagnie New Line. Comme le film a été un gros succès mondial, confirmant la popularité du personnage du croquemitaine auprès de la jeune génération, grâce à un ton plus cartoonesque et humoristique, les grands studios sont désormais plus réceptifs au projet de remake du Blob. L’énorme succès remporté par La mouche (86), autre remake d’un film des années 50, a sans doute pesé dans la balance. Russell et Darabont présentent leur script aux exécutifs du studio TriStar Pictures qui valide cette fois-ci le projet et alloue un confortable budget évalué à 19M$. De quoi permettre d’embaucher d’excellents techniciens des effets spéciaux (non numériques à l'époque) et de construire d’imposants décors qui donnent à cette série B des allures de jolie production dans un style proche de celui des productions Amblin (Gremlins) très populaires à l’époque. Mais contrairement au film des années 50 qui était une énième métaphore de l’invasion communiste, Le Blob de 88 préfère introduire la notion d’un complot gouvernemental en vue de se doter d’une arme bactériologique. Dès lors, l’ennemi n’est plus extérieur, mais bien niché au cœur des institutions du pays, ce qui rejoint les interrogations d’un certain John Carpenter... #1988 #cinevore #movienight #cinegeek #movielover #filmculte #videoclub #ideedefilm #filmavoir #cine80s #cine90s #retrocine #retrollywood #popcornmovie #passioncine #seancederattrapage #rockyrama #cinecult #theblob

3/22/2024, 4:53:37 PM

LES AVENTURES DU BARON DE MÜNCHHAUSEN (1987) de Terry Gilliam Entre la hernie discale de Jean Rochefort qui reporta son "Don Quichotte" et le décès d’Heath Ledger pendant "L’imaginarium du Dr. Parnassus", Terry Gilliam est reconnu réalisateur le plus poissard du cinéma. On ne retient de "Munchausen", film adapté de l’histoire de cet officier allemand du 18ème siècle qui est aux Allemands ce que Cyrano est à nous, uniquement ses dépassements budgétaires infernaux et son échec colossal, alors que ce film est une merveille baroque. On se dit qu’il fallait être fou pour se lancer dans un tel projet et inconscient de le laisser filer ! L'idée du film germe dans l'esprit de Gilliam début 70, alors qu'il est membre des Monty Python. Fasciné par les histoires du baron, un personnage réel connu pour ses récits fantastiques, Gilliam voit en lui le héros idéal pour un film spectaculaire. Il développe le projet en 79, avec le scénariste Charles McKeown, écrivant plusieurs versions du scénario, s'inspirant des contes originaux de Münchhausen ainsi que des films de Méliès et des gravures de Gustave Doré. Le développement du film est long et difficile, ponctué de nombreux rebondissements. Gilliam peine à trouver un financement et fait face aux réticences des studios, qui ne croient pas au potentiel commercial d'un film aussi excentrique. Il sera financé par un consortium de sociétés de production allemandes et britanniques, prévu pour un budget de 23,5 millions de $, qui va s’envoler à plus de 46 millions à cause d'un tournage dantesque qui a lieu à travers l'Europe. C'est un véritable défi technique, avec des effets spéciaux révolutionnaires pour l'époque qui utilise des techniques de tournage novatrices (stop-motion, superposition d'images). Ce 1er échec de Gilliam sera comme le sparadrap du Capitaine Haddock. Pourtant, unique en son genre, c’est une perle rare d'intelligence et de poésie. Mon film culte !!! #1987 #cinevore #movienight #cinegeek #movielover #filmculte #videoclub #ideedefilm #filmavoir #cine80s #cine90s #retrocine #retrollywood #popcornmovie #passioncine #seancederattrapage #rockyrama #cinecult

3/18/2024, 6:09:44 PM

GANDHI (1982) de Richard Attenborough 1962 : Richard Attenborough n’a pas encore réalisé un seul film. Sa carrière d’acteur, en revanche, s’étale déjà sur 20 ans. Tout commence donc cette année-là lorsque l’artiste rencontre Nehru, alors premier ministre de l’Inde. L’artiste avait lu 48 pages de la biographie du Mahatma et décida de produire le film grâce à la boîte de production qu’il venait de créer. Durant 20 longues années, il n’aura de cesse de relancer le film sans pour autant trouver le financement adéquat. En 1964, Nehru meurt et Attenborough doit donc s’assurer que le projet ne sera pas bloqué par la descendance. Sa fille, Indira Gandhi, ne s’opposera pas et, au contraire, adoubera derechef cette idée. Il mettra 18 années à trouver l’argent nécessaire pour qu’un tel film soit lancé. Les portes se ferment une à une, les financiers sont peu rassurés à l’idée de mettre de l’argent dans un biopic qui n’attirera personne hormis les férus d’Histoire. Il faudra attendre l’arrivée de Jake Eberts avec sa société Goldcrest pour que la situation se débloque. C’est en 1977 qu’Eberts a fondé cette boîte de production pour faire éclore des projets ambitieux (Les chariots de feu, New York 1997). Pendant que le projet difficile de "The Wall" d'Alan Parker est en train d’être bouclé, le projet sur Gandhi est accepté. Avec cet engagement, d’autres partenaires tentent le coup et le budget atteint 22 millions de $. Des noms connus sont évoqués pour le rôle-titre, comme Anthony Hopkins, John Hurt ou bien Alec Guinness. Finalement sur recommandation de Harold Pinter, le réalisateur choisit Ben Kingsley, Attenborough est impressionné par ses traits ressemblant à ceux du Mahatma. A l’époque, le comédien de 39 ans n’a qu’une seule expérience au cinéma et le choisir pour un biopic aussi important relève de la folie pour certains. Le film sera un triomphe et remportera 8 Oscars (dont meilleur film, acteur, réalisateur)... #1982 #cinevore #movienight #cinegeek #movielover #filmculte #videoclub #ideedefilm #filmavoir #cine80s #cine90s #retrocine #retrollywood #popcornmovie #passioncine #seancederattrapage #rockyrama #cinecult

3/12/2024, 6:05:34 PM

PREDATOR (1987) de John McTiernan Après la sortie de "Rocky 4", une blague court à Hollywood : alors que Rocky est à court d'adversaires humains, il souhaite se battre avec un extraterrestre si un 5ème opus de la série est tourné. Les scénaristes Jim et John Thomas prennent la plaisanterie au sérieux et pondent un scénario. Le projet repris par la 20th Century Fox en 85 et remis au producteur Joel Silver qui, après son expérience sur le film "Commando" avec Schwarzy, semble le bon choix pour transformer une histoire de science fiction en un film à gros budget. Silver engage le réalisateur John McTiernan, dont c'est le premier film pour un grand studio. Schwarzy raconte dans ses mémoires, qu'il a été impressionné par le travail de McTiernan sur le film "Nomads", malgré un budget limité. L'acteur Kevin Peter Hall, le géant de 2,19 m qui interprète le Predator, avait déjà incarné un personnage similaire dans l'inconnu "Terreur extraterrestre" (1980). Ce film a sans doute été une source d'inspiration pour les créateurs de "Predator". Selon le documentaire du DVD, le costume original du Predator était différent de celui du costume final, conçu par Stan Winston. Le monstre d'origine était disproportionné, une créature avec des yeux jaunes et une tête de chien, loin d'être aussi agile que la créature finale. Jean Claude Van Damme était initialement prévu pour jouer la créature, mais il fit des déclarations négatives sur le costume, affirmant qu'il était trop lourd et qu'il faisait trop chaud à l'intérieur. Après son renvoi, et à la suite d'ennuis financiers avec le studio qui faillit arrêter le projet, John McTiernan consulte Stan Winston. Lors d'un voyage en avion avec James Cameron (Aliens le retour), Winston lui dévoile des idées d'esquisses du monstre. Cameron lui suggère alors de doter sa créature de mandibules, un détail qui deviendra l'un des aspects iconiques du Predator... #1987 #cinevore #movienight #cinegeek #movielover #filmculte #videoclub #ideedefilm #filmavoir #cine80s #cine90s #retrocine #retrollywood #popcornmovie #passioncine #seancederattrapage #rockyrama #cinecult #predator

3/10/2024, 5:30:26 PM

A LA POURSUITE DU DIAMANT VERT (1984) de Robert Zemeckis Début 1980, Michael Douglas prend son repas à Malibu lorsque Diane Thomas, serveuse lui tend un script qu’elle a écrit à la fin des années 70 racontant l’histoire d’une jeune romancière tombant amoureuse d’un aventurier comme celui de ses romans. Michael Douglas tombe sous le charme du scénario et lui propose 250000 $ et la production du film par sa société. Autour, la critique se moque de celui qui ose payer autant d’argent pour un premier script écrit par une serveuse. Le développement et la réalisation d’"A la Poursuite du Diamant Vert" - Romancing the Stone en VO, double référence à la romance naissante entre les deux protagonistes et une expression de joaillerie signifiant la préparation d’une pierre précieuse avant son intégration en bijou - commencent. Michael Douglas confie la réalisation du film à Robert Zemeckis, jeune réalisateur prometteur. Mais le tournage ne sera pas un long fleuve tranquille. Il avouera plus tard que ce fut très très dur et que, s’il passait devant un autre script dans lequel figure les termes "Extérieur. Jungle. Boue. Pluie.", il passerait son tour ! Après un changement de plan concernant le lieu du tournage - les scènes extérieures devaient être tournées en Colombie, lieu du récit, mais des histoires de kidnappings ont contraint les équipes à se délocaliser - la production se dirige vers les jungles verdoyantes et humides du Mexique. Les pluies torrentielles y sont continues et n’améliorent pas les conditions de tournage. Pire encore, un glissement de terrain, qui valut à l’actrice principale quelques points de sutures, rappelle à toute l’équipe que le danger est partout. Avec 116 millions de $ de recettes, le film fait un vrai carton et Michael Douglas reconnaissant offre une Porsche à Diane Thomas en guise de remerciement pour son scénario, mais elle décéde dans un accident de voiture... #1984 #cinevore #movienight #cinegeek #movielover #filmculte #videoclub #ideedefilm #filmavoir #cine80s #cine90s #retrocine #retrollywood #popcornmovie #passioncine #seancederattrapage #rockyrama #cinéculte

3/7/2024, 6:23:34 PM

LA QUATRIÈME DIMENSION (1983) de Landis / Spielberg / Dante / Miller Début 1980 émerge une jeune génération de cinéastes américains qui ont grandi avec la télévision et les séries comme "La Quatrième Dimension", 159 épisodes entre 1959 et 1964. Le programme culte initié par Rod Sterling est donc dans le viseur de John Landis (The Blues Brothers) et Steven Spielberg qui souhaitent tous les deux rendre hommage à la série à travers un long-métrage de cinéma. Devenus des valeurs sûres, les deux hommes peuvent initier les projets de leur choix et s’associent avec Joe Dante (Piranhas) et George Miller (Mad Max). Steven Spielberg est clairement à la manœuvre par le biais de sa société Amblin Entertainment mais le film est produit par le studio Warner. Les différents réalisateurs ont tourné avec leurs équipes techniques habituelles, d’où l’aspect quelque peu hétérogène du résultat final sur le plan esthétique. Le film aurait dû être une œuvre récréative pour les réalisateurs, mais un terrible drame est venu ternir l’ambiance générale. Lors du tournage du segment de John Landis, la séquence qui se déroule lors de la guerre du Vietnam a été endeuillée par un accident d’hélicoptère à l’issue tragique. Alors que la scène est tournée de nuit, le pilote a perdu le contrôle et s'est crashé directement sur l’acteur Vic Morrow et deux enfants acteurs. Outre le choc généré par le drame, Landis (réalisateur) et Spielberg (coproducteur) ont dû faire face à de longues procédures judiciaires suivies d'un acquittement. Les lois californiennes interdisent le tournage de nuit des enfants qui n'auraient pas dû se trouver là. Ce drame humain a écorné l’amitié entre Landis et Spielberg, mais également affecté George Miller qui a terminé son segment, mais l’a ensuite abandonné à la production sans jeter un œil sur le résultat final. Cet accident a fait une publicité contre-productive au film qui se voulait avant tout destiné à un jeune public... #1983 #cinevore #movienight #moviegeek #movielover #filmculte #videoclub #ideedefilm #filmavoir #cine80s #cine90s #retrocine #retrollywood #popcornmovie #passioncine #seancederattrapage #thetwilightzone #rockyrama #cinecult

2/29/2024, 5:50:41 PM

RAIN MAN (1988) de Barry Levinson Il s’appelait Kim Peek. Il avait 58 ans. Il était incapable d’allumer seul la lumière en pénétrant dans une pièce, mais sa mémoire était sans limites. Kim Peek est décédé en 2009, et laisse derrière lui un film, et un surnom. Rain Man. Mathématiques, histoire, musique. Kim Peek, né le 11 nov 51, était hors norme. Un Américain atteint du syndrome du savant et possédant une mémoire eidétique, capable de se souvenir d'une immense quantité d'images, de sons, ou d'objets dans leurs moindres détails, mais parfois, tout simplement bloqué au moment d’effectuer une action en apparence toute simple. En 84, Kim rencontre Barry Morrow, scénariste. Ce dernier imagine alors le personnage de Raymond Babbitt. Kim Peek devient une star, enchaîne les conférences, a même le droit de voyager avec l’Oscar de Morrow, et s’amuse à impressionner son audience en leur décrivant la une des journaux datant de leur naissance. Kim Peek, sur grand écran, est incarné par Dustin Hoffman. Ce dernier passa du temps avec lui, mais, de son propre aveu, ne cessa de douter durant le tournage. Trois semaines après le début du tournage, peu rassuré, l’acteur aurait conseillé à Barry Levinson d’embaucher Richard Dreyfuss, car il était tout simplement en train de livrer la pire performance de sa vie. Hoffman emportera là son deuxième Oscar du meilleur acteur, en 89. Mais n'oublions pas l'autre partie du duo. Tom Cruise porte le film depuis le début du projet, a vu Steven Spielberg, Sydney Pollack s’y attaché, avant que Barry Levinson ne prenne place derrière la caméra. "Top Gun" a deux ans, "Cocktail" quelques semaines. Cruise est le beau gosse à la mode, chéri de ces dames. Hoffman et Cruise, répètent, essayent des choses, improvisant parfois. Comme avec Paul Newman chez Scorsese, il va trouver en la personne d’un acteur installé, un magnifique tremplin... #1988 #cinevore #movienight #moviegeek #movielover #filmculte #videoclub #ideedefilm #filmavoir #soireecine #cine80s #cine90s #retrocine #retrollywood #popcornmovie #passioncine #rockyrama #rainman #cinecult

2/27/2024, 6:10:45 PM

PEGGY SUE S'EST MARIÉE (1987) de Francis Ford Coppola Perdu dans des projets mastodontes où sa mégalomanie et un public changeant provoquèrent des échecs, "Coup de cœur" (82), "Cotton Club" (84), "Le Parrain 3" (90), Francis Ford Coppola sut pourtant maintenir son ambition et retrouver une vraie fraîcheur à travers des films plus modestes comme l'enchaînement "Outsiders" (82) / "Rusty James" (83) et ce "Peggy Sue s'est mariée", charmant conte moderne. Le poids et la nostalgie du passé, le regret de ce qui aurait pu être constituent des thèmes au cœur de la filmo de Coppola durant les années 80, notamment par le prisme du couple comme dans "Coup de cœur" au traitement flamboyant, ou de façon plus délicate dans "Peggy Sue s’est mariée". L'ambiance naïve des années 50 et la performance touchante de Kathleen Turner confèrent un attrait irrésistible à l'ensemble. L'émerveillement de l'héroïne est aussi celui du spectateur, qu'il ait vécu ou fantasmé cette période que la mise en images de Coppola capture dans des vignettes "americana" façon Norman Rockwell. Coppola donne chair à ce chromo rétro à travers les attitudes de Peggy Sue, et où les retrouvailles avec les êtres chers supposés disparus font retrouver une innocence et une candeur surprenante à l'adulte éteinte aperçue en début de film. Le film baigne dans un espoir et une quiétude idéalisant ce passé rêvé (merci à la BO délicate de John Barry) est finalement une incitation à réparer le présent. Ce présent doit représenter une suite digne de ces doux souvenirs plutôt que la volonté de les corriger, dans une philosophie aux antipodes de "Retour vers le futur" (85), qui participe à cette nostalgie de paradis perdu des sixties qui parcourt les années 80 comme l'apprendra l'héroïne, sortie de cette illusion. Kathleen Turner trouve là un de ses meilleurs rôles et Coppola signe l'un de ses films les plus enchanteurs et positifs... #1987 #cinevore #movienight #moviegeek #movielover #filmculte #videoclub #ideedefilm #filmavoir #soireecine #cine80s #cine90s #retrocine #retrollywood #popcornmovie #passioncine #rockyrama #coppola

2/25/2024, 5:06:18 PM

L'ÉTOFFE DES HÉROS (1983) de Philip Kaufman C'est son réalisateur qui en parle le mieux : "J’ai coutume de dire que c’est le film sans intrigue le plus long jamais tourné. Il n’y a pas de meurtre, pas de grande histoire d’amour, c’est juste une chronique, presque un documentaire. Il n’y a pas de héros. Le héros, c’est cette qualité : the right stuff (titre original du film), cet esprit américain qui était auparavant personnifié par John Wayne et Gary Cooper et qui a été prolongé par le programme spatial. Une forme de courage que Hemingway appelait "grace under pressure". Les critiques ont été dithyrambiques, mais le film a été mal distribué. Plutôt que de le sortir à Noël sur 3000 copies, massivement, comme "Le Parrain" ou "Les Dents de la mer", ils l’ont sorti en octobre, dans huit salles, façon "roadshow", ces projections événementielles à l’ancienne, genre "L’Arbre de vie". Ce n'était pas une bonne idée. La boîte qui produisait le film, The Ladd Company, a ensuite amputé le film d’une heure pour sa sortie en Italie, en enlevant tout l’humour, tout le lyrisme. Ce sont les mêmes qui plus tard ont mutilé "Il était une fois en Amérique". Ça a détruit Sergio Leone, qui est mort peu de temps après. J’ai eu plus de chance, je suis toujours là !". Philip Kaufman réalisateur de "L'Invasion des profanateurs" en 78 est ce qu’on appelle un "maverick", un esprit indépendant qui a toujours eu des difficultés à se conformer au moule des grands studios américains. Et cette singularité infuse tout le film. Si son film reprend les bases narratives du roman éponyme de Tom Wolfe (paru en 79), il est sublimé par le regard du metteur en scène, qui fait d’un agrégat de scènes espacées dans le temps, un tissu narratif dense et sensible. Cadeau bonus, la sublime BO de Bill Conti qui signa avec ce film l’une de ses plus belles partitions et obtint l’Oscar de la meilleure musique en 84...  #1983 #cinevore #movienight #moviegeek #movielover #filmculte #videoclub #ideedefilm #filmavoir #soireecine #cine80s #cine90s #retrocine #retrollywood #popcornmovie #passioncine #rockyrama

2/22/2024, 5:02:52 PM

POINT BREAK (1991) de Kathryn Bigelow Alors en couple avec Kathryn Bigelow, James Cameron est un véritable allié dans sa carrière. Producteur exécutif du film ainsi que de son suivant "Strange Days" (95), le cinéaste aurait aussi participé à la réécriture du scénario, dont la cinéaste n’était pas satisfaite. Le couple divorcera en 1991 et, ironie du sort, se retrouvera face à face dans la course aux Oscars 2010. Mais le réalisateur de "Titanic", en lice pour "Avatar", sera battu dans la catégorie meilleur film par son ex-compagne, nommée pour "Démineurs" (The Hurt Locker). Côté casting, impossible d’imaginer ce film culte des années 90 sans celui qui deviendra, par la suite, une véritable star. Reste que d’autres acteurs ont d’abord été pressentis pour jouer Johnny Utah, agent du FBI qui s’infiltre au sein de la bande de surfeurs dans le cadre d’une enquête sur une série de braquages. Johnny Depp, Willem Dafoe ou encore Val Kilmer ont été approchés, mais la réalisatrice Kathryn Bigelow ne voulait personne d’autre que la future star de "Matrix". "Elle s’est battue pour Keanu Reeves. On a eu cette réunion avec des cadres de la Fox qui disaient : Keanu Reeves, une star de film d’action ? On se base sur quoi ? "Bill & Ted" ?. Ils étaient assez insultants. Mais elle a insisté. C’était bien avant "Speed" ou "Matrix". Je n’étais pas vraiment pour non plus pour être honnête", a confié par la suite James Cameron. Formé au ballet, et amateur de sensations fortes, Patrick Swayze a réalisé certaines passages périlleux du film lui-même. Poussant ses limites à l’extrême, l’acteur s’est d'ailleurs fracturé quatre côtes lors d’une scène de surf. Pour les cascades les plus extrêmes, comme la séquence où Bodhi surfe pendant la tempête des 50 ans, la production fera appel à Darrick Doerner, véritable légende des vagues... #cinevore #movienight #moviegeek #movielover #filmculte #videoclub #ideedefilm #filmavoir #soireecine #cine80s #cine90s #retrocine #retrollywood #popcornmovie #passioncine #rockyrama #pointbreak

2/20/2024, 6:12:54 PM

LA COULEUR POURPRE (1985) de Steven Spielberg 1985, Spielberg est déjà le Golden Boy d’Hollywood avec ses succès planétaires. Chaque film engrange des sommes faramineuses au box-office et chacune de ses sorties est un événement majeur. Pourtant cette année-là, le réalisateur va prendre tout le monde à contre-pied et nous offrir une histoire intime, pleine d’émotions et de violence, celle de deux sœurs Afro-Américaine durant la première moitié du XXème Siècle dans le sud des Etats-Unis. Adapté du roman, du même nom, d’Alice Walker, lauréat du prix Pulitzer de la fiction en 83, "La couleur Pourpre" va surprendre tout le monde par la nature même de son sujet, très éloigné de ce que le réalisateur avait pour habitude d’offrir au public. Ici, Spielberg signe une œuvre humaniste et féministe, qui traite aussi bien du racisme ambiant que de la violence familiale. D’abord écrit par l’auteure du roman elle-même, le scénario fut finalement confié à Menno Meyjes, scénariste Hollandais qui signera par la suite celui de "L’Empire du Soleil" pour Spielberg en 87. Sur les conseils d’Alice Walker, le scénariste va alors focaliser son propos sur les deux héroïnes et mettre toutes les femmes au cœur de l’histoire, Spielberg en tirera alors une histoire dans laquelle il mettra encore un peu de lui-même, comme sa douleur de la famille éclatée, les enfants séparés, et va également y mettre, comme à chaque fois dans son œuvre, une touche d’optimisme, avec une rédemption possible, une lumière qui finit toujours par briller dans les moments les plus sombres. Et puis il y a la révélation Whoopy Goldberg, une actrice magnétique, puissante, qui se laisse porter par son personnage, et pousse toutes les nuances de sa prestation pour donner à Cellie cette innocence, cette naïveté, mais aussi au fur et à mesure, cette force et ce charisme qui va capter l’attention du spectateur. Le film est nommé 11 fois aux Oscars en 86, il n'en remportera aucun... #cinevore #movienight #moviegeek #movielover #filmculte #videoclub #ideedefilm #filmavoir #soireecine #cine80s #cine90s #retrocine #retrollywood #popcornmovie #passioncine #rockyrama #instagood #thecolorpurple

2/15/2024, 6:02:21 PM

GET SHORTY (1995) de Barry Sonnenfeld Lorsque Barry Sonnenfeld réalise "Get Shorty", (allusion au chauffeur d’Orson Welles) en 95, il est réputé à la fois comme directeur de la photo et comme cinéaste pour ses deux premiers films à succès (La Famille Addams 91 et Les Valeurs de la famille Adams 93) témoin de son talent à user de l’humour noir. Avant de remporter le jackpot avec "Men in Black" (97), il dirige une comédie policière à l’humour morbide "Get Shorty". Le scénario de Scott Frank adapte le roman « Get Shorty » d’Elmore Leonard paru en 90. Le film, qui satisfera le romancier, devait être réalisé par Quentin Tarentino qui réussit d’ailleurs à convaincre John Travolta d’endosser le rôle du tueur cinéphile Chili Palmer. Celui-ci est inspiré d’un réel mafieux de Miami qui apparaît dès le début du film en caméo. Gene Hackman, peu familier avec la comédie, refusa d’abord le rôle d’Harry Zimm mais, heureusement, se laissa persuader par Barry Sonnenfeld de le jouer avec son sérieux habituel pour un effet garanti. Entre allusions cinéma nombreuses (les différences entre "Rio Bravo" et "El Dorado"), caméos multiples et dialogues jubilatoires, le cinéphile sera à la fête avec "Get Shorty" tourné dans de nombreux lieux cultes d’Hollywood. Constamment satirique, cette comédie corrosive au héros décalé suscite le regard amusé sur les pratiques à peine exagérées du milieu du 7e Art, dépeintes avec un humour ravageur et des dialogues plein d’esprit. Tout le casting s’est régalé à interpréter ses scènes à l’ironie mordante distanciée et s'est visiblement bien amusé à incarner cette histoire de mafia à Hollywood aux protagonistes croustillants partagés entre ambition et appât du gain. Sans conteste, "Get Shorty" est un film qui se bonifie avec le temps, car presque 30 ans après sa sortie, le film n’a rien perdu de sa fraicheur et de sa causticité nourrie d’allusions réjouissantes. Hautement recommandé donc... #cinevore #movienight #moviegeek #movielover #filmculte #videoclub #ideedefilm #filmavoir #soireecine #cine80s #cine90s #retrocine #retrollywood #popcornmovie #passioncine #rockyrama #getshorty

2/13/2024, 4:55:28 PM

CONTACT (1997) de Robert Zemeckis Que sommes-nous à l’échelle de l’Univers ? Existe-t-il une forme de vie extraterrestre ? Dès sa scène d’ouverture, "Contact" nous place face aux questionnements existentiels qui fascinent autant qu’ils angoissent toute l’humanité. Le temps d’un impressionnant travelling arrière depuis la Terre jusqu’aux confins de la galaxie, pour finir dans les yeux d’Eleanor Arroway, héroïne du film, nos pensées convergent vers ces interrogations. L'astrophysicien Carl Sagan, fondateur du programme SETI (Search for Extra-Terrestrial Intelligence) écrit le scénario de "Contact" dès 80. Faute d'investisseur, la productrice Lynda Obst lui suggère d'en tirer un roman. "Contact" est donc publié en 85. Warner relance le projet quelques années plus tard, avec le scénariste James V. Hart et le réalisateur Roland Joffé. Le départ de ce dernier repousse le film à nouveau jusqu'en 93. Michael Goldenberg réécrit le scénario et le studio propose "Contact" à Robert Zemeckis, qui refuse car la fin ne lui convient pas. George Miller prend la tête du projet, et choisit Jodie Foster et Ralph Fiennes. Les scénaristes Menno Meyjes et Mark Lamprell travaillent sur cette version qu'ils qualifient de plus ambitieuse intellectuellement. Le studio donne son go, mais la pré-production prend du retard et Miller demande des délais supplémentaires pour peaufiner le script, ce qui compromet la sortie prévue pour Noël 96. Le réalisateur est remercié fin 95, en échange des droits sur la franchise "Mad Max". Avec le recul, Miller considère que Warner voulait un film "plus sûr, plus prévisible" et que sa version se rapprochait d’"Interstellar". Zemeckis accepte enfin de réaliser le film, à condition d'un contrôle artistique total. Film sous-estimé dans sa filmographie, "Contact" paye encore le prix des idées préconçues qui se sont abattues sur lui à sa sortie. De par la nature même de l'histoire, le film prêtait le flanc aux polémiques de toutes sortes... #cinevore #cinephile #movienight #moviegeek #movielover #filmculte #videoclub #ideedefilm #soireecine #filmavoir #cine80s #cine90s #retrollywood #popcornmovie #passioncinema #retrocine #rockyrama

2/11/2024, 5:00:14 PM

WATERWORLD (1995) de Kevin Reynolds "Waterworld" est l’un des fiers représentants d’une lignée de films maudits. A Hollywood, tout le monde sait qu’il faut éviter comme la peste 3 éléments si on veut passer un tournage tranquille : les enfants, les animaux et l’eau. "Waterworld" avec ses tonnes de flotte partait donc avec un handicap colossal. Ajoutez à cela une météo devenue folle, des décors ravagés par les cyclones, 8 mois de tournage, des accidents en pagaille, deux égos surdimensionnés (Kevin Costner et le réalisateur Kevin Reynolds), des critiques qui ont tué le film avant même sa sortie, et vous obtenez une véritable malédiction pour Universal. Pourtant le film est loin d’être sans intérêt ! Un scénario original (co-écrit par David Twohy "Riddick"), de l’action à gogo, des effets spéciaux plutôt réussis pour l’époque, Dennis Hopper en méchant vicieux, des véhicules et décors délirants et un message écologique sur le réchauffement climatique avant l’heure. Ce "Mad Max" aquatique n’a rien de honteux et pourtant Universal ne lui donne que peu de crédit (il a englouti 175 millions de dollars) et le planque au fond de son catalogue. Mais comme nombre de films enterrés par les studios, "Waterworld" a sa base d’irréductibles et le film maudit est aujourd’hui un film respectable qui se laisse regarder avec plaisir. Film qui prouve, heureusement, que l'argent ne fait pas tout, "Waterworld" n'est pas l'échec complet que l'on dit et il n'est pas nécessaire, d'enfoncer plus que de raison ce métrage, qui s'avère être ambitieux dans son traitement et qui dispose de bon nombre de séquences d'action réussies. La richesse des décors, les effets pyrotechniques et la créativité de cet univers sont à mettre au crédit d'un film qui tentait d'associer aventures et science-fiction avec plus ou moins d'habileté. Le film a aussi une relation particulière avec le public grâce à l'attraction dans les parcs Universal Studios (décidément pas rancunier)... #cinevore #filmculte #moviegeek #videoclub #ideedefilm #soireecine #filmavoir #retrollywood #cine80s #cine90s #popcornmovie #movielover #rockyrama #passioncinema #retrocine #cinephile #cinevintage #movienight #instafilm #cinemania

2/8/2024, 10:53:12 AM

WILLOW (1988) de Ron Howard L'idée originale du film "Willow" est née de l'imagination de George Lucas, alors qu'il travaillait sur le scénario de "L'Empire contre-attaque". Il souhaitait créer un film de fantasy qui soit à la fois divertissant et accessible à un large public, tout en explorant des thèmes plus matures que ceux abordés dans ses précédents films. Lucas a commencé à développer l'histoire de "Willow" en 81, en collaboration avec le scénariste Bob Dolman. Ensemble, ils ont créé un récit qui combine les éléments classiques du conte de fées avec des éléments plus modernes. L'histoire se déroule dans un monde fantastique peuplé de créatures diverses, dont des humains, des elfes, des trolls et des dragons. Lucas a choisi Ron Howard pour réaliser le film. Howard était un réalisateur expérimenté, dont le travail sur les films "Splash" et "Apollo 13" avait démontré son talent pour mêler l'humour, l'action et l'émotion. Le tournage de "Willow" a commencé en 86. Le film a été tourné en grande partie en Nouvelle-Zélande, qui offrait des paysages spectaculaires qui correspondaient à l'image qu'avait Lucas du monde de "Willow". Il fallait recruter des figurants de petite taille, mais cela n'est pas chose aisée. Seulement 65 personnes répondent à l'appel sur les 225 nains requis. Le casting est alors étendu à l'Europe tout entière. Avec "Willow", George Lucas peut s'adonner à sa grande marotte - les effets spéciaux - à travers sa société Industrial Light & Magic, ses équipes font du morphing, de l'animatronique et de l'infographie et le résultat est impressionnant. Selon Lucas, l'une des choses intéressantes sur le plan technique est le mélange de personnages de différentes tailles: "Il fallait que toutes ces créatures vivent ensemble. C'est ça, la magie des effets spéciaux". Le film a eu une influence durable sur le cinéma de fantasy et a contribué à populariser le genre qui a inspiré de nombreux films, dont Le Seigneur des anneaux et Harry Potter... #cinevore #cinephile #moviegeek #cinevintage #cine80s #cine90s #retrocinema #movielover #movienight #retrollywood #instamovie #filmculte #popcornmovie #passioncinema #videoclub #ideedefilm #soireecine #filmavoir

2/4/2024, 6:10:45 PM

MOONWALKER (1988) de Jerry Kramer & Colin Chilvers On se pose beaucoup de questions en visionnant "Moonwalker", à commencer par : Pourquoi ? Car ce film, tourné en 88, entièrement produit par la star, qui ne semble destinée qu’à chatouiller son égo particulièrement surdimensionné et promouvoir son dernier album "Bad", avec une ébauche de moyens jamais égalés. Mais le principal défaut de ce film apparaît rapidement, c’est l’absence totale de narration. Le film s’ouvre d’abord sur une longue rétrospective de la carrière de l’artiste : Les Jackson 5, les premiers solos, "Off the Wall", "Thriller" et "Bad". La rétrospective se termine d’ailleurs par une parodie hilarante de "Bad" par des enfants. Puis Michael Jackson court dans les ruelles du studio pour échapper à l’agressivité de certains fans (semble-t-il ?), une série de courses-poursuites rythmée par "Speed demon" qui s’achève dans le désert avec un masque de lapin, qui se transforme en rocher, et ainsi de suite jusqu’au bout du film. Ce pourrait être du David Lynch, mais non... La star se fait plaisir, et considère son film comme un nouveau jouet. Il y a d’ailleurs convié ses amis (Sean Lennon). Les enfants, quant à eux font de leur mieux pour paraître crédibles, mais rien n’y fait, le film se perd dans les méandres d’une trame inexistante. Mais malgré tout, "Moonwalker" reste un film hypnotisant, principalement par les chorégraphies incroyables qui furent créées pour l’occasion, la plus célèbre étant "Smooth Criminal". La star transcende littéralement son art, au moment où sa carrière est au plus haut niveau. Michael Jackson s’impose dans ce film à la mégalomanie incroyable, comme l’artiste le plus innovant que la musique ait connu. Chaque chorégraphie est un exemple de ce talent méticuleux qui fit le succès de Jackson. La star impose un style, se réinvente à chaque chanson, pousse ses danseurs dans les plus extrêmes limites de leur art en offrant une synchronisation parfaite et une maitrise totale du rythme.. #cinevore #filmculte #moviegeek #videoclub #ideedefilm #soireecine #filmavoir #retrollywood #soireecanape #cine80s #cine90s #popcornmovie #topfilm #passioncinema #movielover #moonwalker

2/1/2024, 5:46:54 PM

ENTRETIEN AVEC UN VAMPIRE (1994) de Neil Jordan Le film a sonné comme une arlésienne entre les mains des producteurs, pendant plus de 17 ans, cette idée d’adaptation est passée de main en main auprès des grands noms du showbiz. De Richard Gere à Cher en passant par John Travolta et Daniel Day-Lewis le scénario ne trouvait jamais preneur. Jusqu’au jour où le cinéaste irlandais Neil Jordan, tout juste auréolé d'un Oscar, décide de se lancer dans cette aventure délicate, transposer à l’écran le célèbre roman d’Anne Rice. Après moult réécritures pour garder l’essence du roman, Neil Jordan décide de faire appel à l'auteur elle-même pour le scénario de l'adaptation. Le projet déjà difficile se complique encore avec son casting. River Phoenix (Stand by me) qui devait jouer le journaliste Daniel Malloy décède peu de temps avant le début du tournage. Le film lui est dédié. Pour le remplacer, l’équipe envisage Leonardo DiCaprio, pour finalement jeter son dévolu sur Christian Slater. Mais il reste maintenant à trouver les deux têtes d’affiches. Anne Rice avait écrit le rôle de Lestat en pensant à l’acteur hollandais Rutger Hauer (Blade Runner) mais 20 ans se sont écoulés depuis l’écriture du roman. Neil Jordan et les producteurs choisissent finalement Tom Cruise qui enchaîne les succès alors que Johnny Depp, Jeremy Irons et John Malkovich s’étaient vu proposer le rôle. Même Brad Pitt, qui incarne le beau et torturé Louis, était pressenti plutôt que la star de "Top Gun". L’auteur désapprouva cette décision et fut déçue que la production ne prenne pas en considération ses inquiétudes sur la prestation du comédien. Finalement après le tournage, Anne Rice changera d’avis après avoir assisté à la projection, elle fut tellement satisfaite de la performance du comédien qu’elle lui écrira une lettre d’excuses... #cinevore #movienight #filmculte #moviegeek #videoclub #cine80s #cine90s #cinemagic #cinevintage #ideedefilm #movielover #soireecine #popcornmovie #retrollywood

1/30/2024, 11:03:22 AM

CREEPSHOW (1982) de George A. Romero "Creepshow", qui marque la première collaboration de George A. Romero et Stephen King, est un hommage aux EC comics, avec qui les deux hommes ont grandi. Il s’agit de comic book des années 50 qui contiennent des histoires d’horreur de qualité, bien écrites avec le plus souvent une morale et une conclusion effroyable, illustrées par une nouvelle génération de dessinateurs qui influenceront les prochaines à venir, que ce soit dans le domaine du comic book, du cinéma ou de la littérature. Le rejeton le plus connu de EC Comics est bien évidemment "Tales from the Crypt", qui sera adapté en une série télé devenue culte. "Creepshow" se décline en cinq histoires, en plus de l’inévitable fil rouge. Tout ces sketchs sont écrits par King, et réalisés par Romero au top de sa forme. Tom Savini est aux effets spéciaux et c’est Michael Gornick (fidèle collaborateur du réalisateur de "Zombie") qui est au poste de directeur de la photographie. Et c’est une véritable déclaration d’amour aux EC comics que l’équipe va accomplir. L’équipe est la même pour l’ensemble du métrage ce qui permet de garder une constance et une cohérence dans la réalisation, sur ce point aucune histoire est plus faiblarde qu’une autre, le tout est très bien réalisé et les quelques idées de mise en scène, tel ces scènes qui s’enchaînent comme des vignettes de BD et des cadres ornant les images, font mouche. Les transitions entre les sketchs sont faites en dessins animés représentant les pages du comics, la encore, cela fonctionne très bien et ces pages sont fournies en détails comme les publicités pour des produits fantaisistes et les commentaires d’introduction et de fins par le crypt keeper. Enfin, la sublime photographie de Michael Gornick renforce le côté comic book du film, avec l’apparition de couleurs criardes à dominante rouge et bleu lors des scènes choc... #cinevore #retrocinema #movielover #movienight #retrollywood #instamovie #filmculte #moviegeek #popcornmovie #soireecine #videoclub #cine80s #moviemagic #cine90s #cinevintage #eccomics

1/28/2024, 6:36:36 PM

FOOTLOOSE (1984) de Herbert Ross L'idée du film est née en 81, lorsque le scénariste Dean Pitchford a été fasciné par l'interdiction de la danse dans la petite ville rurale d'Elmore City, en Oklahoma. Cette interdiction était due à un tragique accident de voiture survenu en 74, dans lequel deux adolescents avaient été tués lors d'une soirée dansante. Il a commencé à écrire un scénario basé sur cette histoire, mais a rencontré des difficultés pour le vendre. Les studios de cinéma étaient réticents à produire un film sur un sujet aussi controversé. En 83, le producteur Craig Zadan a lu le scénario de Pitchford et a été immédiatement séduit. Il a réussi à convaincre la Paramount Pictures de financer le film. Le réalisateur Herbert Ross a été engagé pour diriger le film. Il a apporté sa propre touche à l'histoire, en ajoutant une romance entre Ren McCormack, le protagoniste du film, et Ariel Moore, la fille du révérend Shaw Moore, le principal opposant à la danse. L'acteur américain Kevin Bacon est le visage du film, mais il n'était pas le premier choix des producteurs. Ils avaient jeté leur dévolu sur Tom Cruise, qui avait exécuté une impressionnante scène de danse l'année précédente dans le film Risky Business (1983). Cependant, il a dû décliner le rôle principal, car il s'était déjà engagé sur L’esprit d’équipe, et c’est finalement Kevin Bacon qui a obtenu le rôle. En 84, Madonna avait elle aussi tenté sa chance pour le rôle d'Ariel Moore. Cependant, elle n'a pas réussi à convaincre le réalisateur de ses talents d'actrice et il a choisi Lori Singer pour jouer aux côtés de Kevin Bacon. Le film a eu un impact culturel significatif, contribuant à populariser la musique country et à faire de la danse une activité plus acceptable dans les petites villes. Élément important du succès du film, la bande originale de Footloose a été nommée à deux reprises aux Oscars 85... #cinevore #retrocinema #movielover #movienights #retrollywood #instamovie #cultfilm #filmgeek #popcornmovie #soireecine #videoclub #filmjunkie #moviemagic #cine80s #cine90s #cinemascoop

1/26/2024, 7:17:15 AM

GORILLES DANS LA BRUME (1988) de Michael Apted L’année 88 est à ce point exceptionnelle pour Sigourney Weaver qu’elle sera nommée deux fois l’année suivante pour les oscars : dans la catégorie meilleure actrice dans un second rôle pour Working girl et celle de la meilleure actrice pour Gorilles dans la brume. Le film réalisé par Michael Apted est la transposition sur grand écran de la vie de la célèbre Dian Fossey, anthropologue et naturaliste. Femme de caractère, elle fut fascinée par les gorilles lors de son escapade au Rwanda et au Congo. Elle se consacra alors à temps plein à leur étude et à leur défense en s’installant près de leur habitat avec son fidèle second, Sembagare. Sigourney Weaver fut passionnée par les combats de cette femme qui a énormément oeuvré pour le bien des animaux, luttant notamment contre le braconnage jusqu’à s’attirer des conflits qui lui coûteront la vie : assassinée le 26 décembre 1986, son meurtre ne fut jamais élucidé. L’actrice se sent tellement concernée qu’elle adhère au Dian Fossey Gorilla Fund, un organisme de protection des gorilles. Elle a passé plusieurs mois à se préparer pour le rôle, a étudié la vie de la primatologue, appris à parler le kinyarwanda et suivi un entraînement physique rigoureux. Elle a pu aussi revenir sur les pas de l’anthropologue car afin de s’assurer au maximum de l’authenticité de son film, Michael Apted a tourné la majorité des scènes du film sur les lieux mêmes où Dian Fossey avait observé les gorilles. Le camp de base de l’équipe du film était situé dans les montagnes rwandaises à une hauteur de 2600 mètres. Une équipe réduite devait ensuite monter jusqu’à 3600 mètres pour atteindre le lieu d’observation de Diane Fossey, le gouvernement rwandais n’ayant autorisé que 6 personnes, acteurs compris, à se rendre sur place afin de protéger au maximum les animaux. Encore davantage aujourd’hui, le film de Apted possède une incontournable pertinence sur le poids de nos actions concernant l’ecosystème... #cinevore #cinephile #moviegeek #cinevintage #cine80s #cine90s #retrocinema #movielover #movienight #retrollywood #instamovie #filmculte #popcornmovie #cinemania #cinemascoop #soireecine #videoclub

1/24/2024, 5:20:24 PM

BLACK RAIN (1989) de Ridley Scott Fin 1980, Ridley Scott est dans une position délicate. Son unique succès commercial a été Alien en 79 et depuis, le cinéaste enchaîne les échecs au box-office : échec relatif de Blade Runner en 82, échec total de Legend en 85, deux films chers et ambitieux qui ont laissé le public de marbre. Ces fours répétés s’expliquent principalement par le style de Scott à l’époque, un style à l’européenne, contemplatif, tout en contre-jours artistiques et décors enchevêtrés, aristocratiques, qui semble ennuyer le grand public. Scott est déjà riche et pourrait se contenter de rester dans le monde de la pub, mais il veut faire carrière dans le cinéma commercial américain. C’est au moment où le film d’action high-tech, à base de destructions grandioses, s’impose définitivement au box-office (en 3 ans seulement s’enchaînent Terminator, Aliens, Predator, L’Arme fatale, Robocop, Piège de cristal), qu'il accepte une commande de la Paramount, un thriller d’action se déroulant dans le Japon ultra-moderne des années 80. L’acteur-producteur Michael Douglas, qui sort du triomphe de Liaison Fatale (Adrian Lyne 87) et de son Oscar d’interprétation pour Wall Street d’Oliver Stone en 88, est sûr de son coup : interrogé sur le plateau de Black Rain, Douglas parle carrément de "chef-d’œuvre" en gestation ! Certes, le tournage au Japon est un véritable casse-tête pour Scott et son chef opérateur Jan De Bont (réal de Speed en 94), les autorités d’Osaka refusant de bloquer les rues et la circulation plus de 2 heures par jour, mais le cinéaste se régale tellement à retrouver en "live", au milieu des néons, de la fumée et de la foule, le grouillement dantesque et futuriste qu’il avait prédit pour le Los Angeles asiatique de "Blade Runner", qu’on imagine sans peine la "magie"qu’a dû ressentir Douglas. De plus, le scénario de Craig Bolotin et Warren Lewis possède une structure très solide, agrémentée de dialogues adultes dans le style du film noir, qu’on peut comprendre l’enthousiasme de l’acteur sur le moment... #cinevore #moviegeek #cine80s #cine90s #movielover #movienight #retrollywood #instamovie #filmculte #videoclub #popcornmovie #soireecine #cinemascoop

1/22/2024, 5:00:54 PM

TOOTSIE (1982) de Sydney Pollack Sydney Pollack (Out of Africa) n’avait pas fait de comédie avant ce 13e long-métrage de sa filmographie et elle restera la seule de sa carrière. L’idée et le projet mirent plusieurs années à se développer, avant que le réalisateur ne signe pour le réaliser. Dustin Hoffman fut lui assez vite attaché au projet, et s’inspira de ses années de galère entre 20 et 30 ans à New York (avant d’exploser au théâtre puis dans Le Lauréat) : son personnage est un acteur brillant mais difficile, il enseigne l’art dramatique, cachetonne, mais ne trouve plus de rôles avant de s’habiller en femme et d’obtenir un second rôle dans un soap opéra médical populaire, Southwest General (pastiche de General Hospital). Le film aurait pu être une catastrophe. Mais le ton choisi n’est pas la farce du type La Cage aux folles, et le réalisateur ne voulait surtout pas que c’en soit une, et c’est là que réside toute la réussite du film ! Le ton est en effet réaliste dans le sens où nous avons une véritable description du milieu de la télévision, du cinéma, du théâtre à New York et des rapports hommes-femmes. Le film est osé pour l’époque car ne tombe pas dans les clichés attendus, et se révèle au contraire tendre, mélancolique, parfois sombre, mais aussi très drôle ! Cela est dû au script réussi de Larry Gelbart et Murray Schisgal, des scénaristes hommes qui ont fait preuve de finesse et de sensibilité, et qui ont aussi été aidés par deux personnes non crédités au générique, Barry Levinson (réalisateur de Rain Man) et l’humoriste réalisatrice scénariste actrice Elaine May (légende aux États-Unis), seule femme ayant travaillé sur le script. Il y a parfois quelques dialogues faciles, mais on est très agréablement surpris de voir que le film parle de thématiques toujours brûlantes aujourd’hui avec beaucoup de douceur, sans agressivité, juste en posant les bonnes questions...  #cinevore #cinephile #moviegeek #cinevintage #cine80s #cine90s #retrocinema #movielover #movienight #retrollywood #instamovie #filmculte #popcornmovie #cinemania #cinemascoop #soireecine #videoclub

1/21/2024, 6:17:14 PM

ROBOCOP (1988) de Paul Verhoeven C’est après avoir participé au tournage de Blade Runner que l’idée de Robocop vient en tête de Edward Neumeier. Il écrit un scénario et, rapidement, Orion Pictures, société de production indépendante (Amadeus, Platoon et Terminator), s’intéresse au projet. Ce dernier est proposé à divers réalisateurs tels que David Cronenberg, mais il sera finalement confié au réalisateur néerlandais Paul Verhoeven, fraîchement débarqué aux USA après le succès mondial de La Chair et le Sang. Ce dernier accepte uniquement s’il peut retoucher certains éléments du scénario. Il veut pousser encore plus loin l’ironie sur les paradoxes de l’Amérique de Reagan. Puis vint le moment de choisir quelqu’un pour endosser le costume du Robocop. Rutger Hauer (La Chair et le Sang), acteur fétiche de Verhoeven, Arnold Scharzenegger et Michael Ironside (la série V) sont un temps envisagés, mais il fallait un acteur assez fin pour rentrer dans le costume qui avait été imaginé. C’est finalement Peter Weller qui obtiendra le rôle qui le rendra célèbre, et ce malgré des débuts difficiles car à peine quelques jours après le début du tournage, le rôle sera proposé à Lance Henriksen (Aliens) qui refusa la proposition. Mais les critiques ont du mal à vraiment situer le propos du film. Est-ce un pamphlet contre la politique sécuritaire de Reagan ? Ou à l’inverse des propos dépeignant un monde au bord de l’implosion qu’il est nécessaire de contrôler par la sécurité à outrance ? 10 ans avant Starship Troopers, tous les intellectuels des States se posaient déjà la question de qui était réellement Verhoeven et de ce qu’il voulait exprimer avec ses films. Mais ce dernier étant bel et bien "un mec de gauche" comme il aime à se définir, et les scénaristes du film Edward Neumeier et Michael Miner sont eux limite anarchistes, il y a fort à parier que c’est dans le but d’ironiser sur la situation des années 80 des États-Unis et du programme de leur Président du moment, Ronald Reagan, que Verhoeven ne semble pas porter dans son cœur... #cinevore #cinephile #cinegeek #cinevintage #cine80 #cine90 #cinelover #movienight #retrollywood #instacine #filmculte #popcornmovie #soireecine

1/19/2024, 11:48:03 AM

LES GOONIES (1985) de Richard Donner Nombreux sont les cinéphiles de tous horizons à vouer un véritable culte aux Goonies ! Le film raconte les aventures d'une bande d'enfants décidés à trouver le trésor d'un légendaire pirate, Willie le Borgne. Le film a pour origine une histoire imaginée par Steven Spielberg. Accompagné de ses deux compères d'Amblin (Frank Marshall et Kathleen Kennedy), Spielberg lance le projet au milieu des années 80. Il confie le scénario à Chris Columbus (déjà auteur de Gremlins) et la réalisation à Richard Donner. Un cinéaste déjà confirmé avec de grands succès au box office (Superman I et II, Ladyhawke, La Malédiction). Parfaitement cadré par le système de production Amblin, il fait une nouvelle fois preuve de son excellent savoir-faire. Au service d’un producteur, visiblement décidé à inventer ici le film d'aventures dont les enfants sont les héros. Mené sur un rythme d'enfer, le récit des Goonies est truffé d'événements, d'intrigues de toutes sortes et de dialogues humoristiques. Cette volonté d'en mettre "un maximum" dans un espace réduit évoque les "screwball comedies" des années 30. On sent ici la patte de Steven Spielberg qui, un an auparavant, réalisait Indiana Jones et le Temple maudit, film d'aventures à la densité dramatique époustouflante. Mais le succès des Goonies tient également dans sa construction : quasiment chaque scène a son décor, ses surprises, ses énigmes. Voir Les Goonies, c'est un peu comme jouer à un jeu vidéo dans lequel il faut résoudre des énigmes pour passer de nouveaux tableaux. De ce point de vue, on est en plein dans l'enfance avec son caractère ludique et joyeux. Mais le film est également une réussite car il fait appel à des valeurs propres à la camaraderie. Des valeurs évoquées à travers les relations de cette bande d'amis, autoproclamée les Goonies (les crétins)... #cinevore #cinephile #cinegeek #cinevintage #cine80s #cine90s #cinelover #movienight #retrollywood #instacine #cineculte #popcornmovie #cinemania #amblin

1/17/2024, 6:07:07 PM

L'ANNÉE DU DRAGON (1985) de Michael Cimino A l’origine du film, il y a un roman policier de Robert Daley, paru en 81, dont le producteur Dino De Laurentiis achète les droits, rêvant de faire son Parrain à lui, avec comme arrière-fond, les triades asiatiques et leur implantation à New York. Il engage rapidement Cimino pour développer le projet, n’ayant pas oublié, contrairement aux producteurs hollywoodiens, que ce cinéaste génial n’est pas seulement l’auteur d’un échec commercial historique (La Porte du Paradis) mais aussi d’un succès couvert d’Oscars (Voyage au bout de l’enfer). On peut penser ce qu’on veut du De Laurentiis des années 70/80, avec ses King Kong et Flash Gordon balourds, ou son Dune tronqué, mais on peut lui être reconnaissant d’avoir remis Cimino en selle. Dans un premier temps du reste, Cimino rechigne à prendre en charge l’adaptation du film, arguant que les personnages du roman sont trop vieux (le Stanley White de Robert Daley est un vétéran de la Seconde guerre mondiale). Puis il se prend au jeu et parvient aisément à convaincre De Laurentiis de rajeunir les protagonistes (songeant d’ailleurs à Nick Nolte et à Jeff Bridges avant de prendre Mickey Rourke, alors en pleine ascension grâce à Rusty James). Les délais de sortie étant très courts, Cimino prend Oliver Stone pour le seconder dans son travail d’adaptation et pour accentuer toutes les références aux vétérans du Vietnam. Cimino tient Stone en haute estime comme scénariste et il appuie auprès de De Laurentiis son projet de réaliser Platoon. Cimino et Stone, comme à leur habitude, s’immergent pendant de longues semaines dans l’univers qu’ils veulent dépeindre, mais ce n’est pas sans peine, car l’omerta dans le milieu des triades est la plus élevée qui soit. Un informateur, en rupture avec un parrain local, leur fournira cependant la matière nécessaire. Pour faciliter son travail, Cimino fait reconstituer Chinatown en studio par Wolf Kroeger (Kubrick lui-même n’y a vu que du feu!) et engage le grand directeur de la photo Alex Thomson (Excalibur, Legend)... #cinevore #cinephile #cinegeek #cinevintage #cine80s #cine90s #cinelover #movienight #retrollywood #instacine #cineculte #popcornmovie

1/15/2024, 5:30:31 PM

THE MASK (1994) de Chuck Russell A l'origine, The Mask était le héros d'une série de BD de Mike Richardson pour Dark Horse Comics. Ou plutôt l'anti-héros, son personnage de banquier lambda nommé Stanley Ipkis devenant ultra-violent dès qu'il enfilait le masque de Loki. Une sorte de Joker à l'humour très sombre, qui devait au départ devenir le protagoniste d'une série de films comico-horrifiques destinée à effrayer les ados, dans la veine de Freddy Les Griffes de la nuit. En cours d'écriture, le concept a changé, au point de devenir une production familiale, qui serait portée par un futur roi de la comédie : Jim Carrey. Le tout pour un budget serré : bien que les effets spéciaux créés par ILM aient coûté un peu cher (ce qui leur permet d'être encore convaincants aujourd'hui), The Mask a été conçu comme une production indépendante, restant en dessous des 25 millions de dollars de budget. Une somme qui deviendra par la suite le cachet de l'acteur, devenu une star du jour au lendemain grâce aux cartons simultanés de ce film, de Dumb and Dumber et d'Ace Ventura. C'est le producteur Mike DeLuca, de New Line, qui l'avait repéré dans le cadre de l'émission des frères Wayans In Living Colors et avait envoyé un "best-of" de ses sketchs aux créateurs de The Mask pour savoir si "le mec blanc de l'émission" correspondrait au rôle. Avant lui, les comédiens Rick Moranis, Martin Short et Robin Williams avaient été évoqués par la production, mais s'ils avaient signé, alors le film aurait coûté plus cher à fabriquer : ils étaient à l'époque tous les trois très célèbres, forts des succès de Chérie, j'ai rétréci les gosses, L'Aventure intérieure ou Madame Doubtfire... #cinevore #cinephile #moviegeek #cinevintage #cine80s #cine90s #movielover #movienight #retrollywood #instamovie #filmculte #popcornmovie #cinemania #jimcarrey

1/12/2024, 7:16:18 AM

POLTERGEIST (1982) de Tobe Hooper Durant les années 70, Steven Spielberg est impressionné par Massacre à la tronçonneuse, le chef-d'œuvre de Tobe Hooper. Après Rencontres du 3ème type en 1977, Spielberg le contacte et lui propose un film de science-fiction mettant en scène des extra-terrestres. Le projet n'aboutit pas et Hooper indique qu'il aimerait tourner une histoire de fantômes. En 81, alors qu'il réalise Les aventuriers de l'arche perdue, Spielberg lance un projet sur ce thème : Poltergeist. Il fait rédiger un premier scénario par Michael Grais et Mark Victor après avoir envisagé Stephen King. Puis il le réécrit en ajoutant ses idées et celles de Tobe Hooper. Le projet est produit par le studio MGM, attiré par le nom commercialement porteur de Spielberg. Un long travail de préparation commence, avec une élaboration minutieuse du découpage des scènes à effets spéciaux, auquel participe activement Spielberg. Poltergeist bénéficie d'un bon budget de 10 millions de dollars, ce qui, sans correspondre à une super-production, est très élevé pour un film d'épouvante. La création de Poltergeist est particulière : Spielberg, son producteur, passe quotidiennement sur le plateau, visionne tous les rushes et participe même à la réalisation. Hooper ne s’en offusque pas et accepte ses idées. Poltergeist est souvent considéré comme un film fait "à quatre mains". Le film s'offre en plus les services d'ILM, firme de Georges Lucas, alors grande spécialiste des effets spéciaux optiques. La promotion du film cultive un mauvais goût assumé pour le sensationnalisme et la superstition a des fins publicitaires, Hooper et Spielberg racontant en interviews qu'ils croient fermement à l'existence des poltergeist, auxquels ils auraient été eux-mêmes confrontés! Sera évoquée ensuite la "malédiction de la série Poltergeist" à propos des morts tragiques de deux jeunes actrices du film : Dominique Dunne, assassinée en 1982 et la petite Heather O'Rourke, décédée d'arrêt cardiaque en 1988, à 13 ans... #cinevore #cinephile #moviegeek #cinevintage #cine80s #cine90s #movielover #movienight #retrollywood #instamovie #filmculte #popcornmovie #cinemania #spielberg

1/10/2024, 4:59:37 PM

MISERY (1990) de Rob Reiner Cette nouvelle adaptation du maître Stephen King aurait pu basculer dans le grotesque très facilement. Mais le projet ne pouvait être qu’entre de bonnes mains car William Goldman et Rob Reiner sont tous deux des connaisseurs de Stephen King et avaient déjà travaillé ensemble sur The Princess Bride. C’est le grand William Goldman qui adapte le roman de King, avec tout le talent qu’on lui connaît (Les Hommes du Président, Marathon Man). D’ailleurs, il ne s’arrêtera pas au grand écran puisqu’il l’adaptera aussi au théâtre avec Bruce Willis et Laurie Metcalf en 2012. La surprise vient ensuite de la réalisation. On connaît plutôt Rob Reiner pour des films légers comme Quand Harry rencontre Sally, Princess Bride, le film judiciaire Des hommes d’honneur, des univers assez éloignés du film d’horreur. Mais en réalité il n’en était pas à son premier coup d’essai en portant un roman de Stephen King au cinéma puisqu’il avait aussi réalisé avec réussite une autre adaptation, moins célèbre : Stand by me (1982). Le jeu à la fois tout en nuances et imprévisible (énamouré puis agressif) de Kathy Bates fait d’Annie Wilkes l’un des personnages les plus terrifiants qu’on ait pu voir sur grand écran. L’infirmière attentionné devient bourreau psychopathe et torture son écrivain adoré pour avoir ce qu’elle veut : la suite de sa série littéraire préférée. Selon Rob Reiner, c’est William Goldman qui a suggéré Kathy Bates pour le rôle. Elle était alors prisée et reconnue au théâtre à Broadway mais inconnue au cinéma, et elle est ici tout bonnement incroyable. En 1991, elle reçoit d’ailleurs l’Oscar de la meilleure actrice pour sa performance inoubliable et fait ainsi une entrée remarquée dans le milieu d’Hollywood... #cinevore #cinephile #moviegeek #cinevintage #cine80s #cine90s #movielover #movienight #retrollywood #instamovie #filmculte #popcornmovie #cinemania

1/7/2024, 6:34:54 PM

LES AVENTURES DE ROCKETEER (1991) de Joe Johnston A la fin des années 80, la popularité du personnage de Dave Stevens et son côté aventurier poussent les studios Disney à en tenter une adaptation au cinéma. Bien avant Captain America, l’adaptation de ce héros peu commun est confiée à Joe Johnston, qui sort du déjà culte Chérie j’ai rétréci les gosses. Familier du concept de film d’aventure opposant le héros américain aux méchants nazis (il a travaillé sur les deux premiers Indiana Jones et les deux réels premiers Star Wars), Johnston nous livre une réinvention rythmée de l’histoire de Dave Stevens. Parlons bien ici de réinvention, car seul une partie des personnages et le concept de base sont repris. On peut y retrouver deux scènes mythiques du comics, mais le reste a été parfaitement adapté pour le cinéma. Exit les références à Bettie Page, la petite amie de Cliff se nomme désormais Jenny (Jennifer Connelly) et est une actrice qui veut percer à Hollywood. Loin de perturber l’histoire, ce changement permet d’intégrer la jeune femme à l’aventure puisqu’elle travaille avec le célèbre acteur Neville Sinclair (Timothy Dalton), propulsé méchant de l’histoire en tant que nazi infiltré. Enfin on retrouve Cliff Secord (Bill Campbell), cascadeur et pilote d’essai casse-cou qui découvre dans son avion un jet-pack conçu par le célèbre Howard Hughes et ne trouve rien de mieux que l’essayer. Il est aidé par son acolyte bricoleur Peevy, qui tentera toujours en vain de le raisonner. Sans temps mort, le film retranscrit bien l’esprit Golden Age du comics où tout est facile et va vite. Les fans de cinéma et de super-héros pourront passer un moment a y dénicher les références à des films plus anciens, et les scènes reprises dans des films plus récents comme Indiana Jones, Superman, Iron Man, Captain America et Roger Rabbit... #cinevore #cinephile #moviegeek #cinevintage #cine80s #cine90s #movielover #movienight #retrollywood #instamovie #filmculte #popcornmovie #cinemania #comics

1/4/2024, 4:02:40 PM

WARGAMES (1983) de John Badham Durant l’année 1979, plusieurs incidents nucléaires ont failli avoir lieu aux Etats-Unis à cause de simulations mal maîtrisées. Ainsi, les ordinateurs qui étaient chargés d’échafauder d’hypothétiques scénarios d’attaque de la part de l’URSS ont confondu la réalité et la fiction, générant une confusion au plus haut du commandement. Même si ces éléments ont peu fuité dans les médias, les deux scénaristes Walter F. Parkes et Lawrence Lasker s’en sont largement inspirés pour écrire l’histoire de WarGames. Pour écrire le personnage du professeur Stephen Falken – incarné par l’acteur shakespearien John Wood – ils ont été également beaucoup influencés par la personnalité hors norme du scientifique Stephen Hawking. Enfin, leur script s’est fondé sur des connaissances approfondies en informatique, de manière à rendre crédible une intrigue a priori hautement improbable. C’est finalement la firme United Artists qui se porte acquéreur de ce scénario devenu d’une brûlante actualité depuis que le président Ronald Reagan a relancé la guerre froide au début des années 80. Effectivement, le président républicain a mis fin à plusieurs années de Détente et choisit plutôt la surenchère dans l’armement et dans les menaces verbales envers un axe du Mal qui serait incarné par l’URSS et son modèle communiste. Autant dire que la menace nucléaire est à nouveau d’actualité, comme en témoigne d’ailleurs le cinéma de l’époque, avec la floraison de post-nuke ou de films d’avertissement bien plus sérieux comme Le jour d’après de Nicholas Meyer en 1983... #cinevore #cinephile #moviegeek #cinevintage #cine80s #cine90s #cinemascoop #movielover #movienight #retrollywood #instamovie #filmculte #popcornmovie #cinemania

1/2/2024, 4:48:54 PM

POLICE ACADEMY (1984) de Hugh Wilson Pour tenter un rapprochement entre policiers et citoyens, on avait tout essayé sauf peut-être le rire. Tel est le programme de cette franchise. Premier d'une longue saga inégale, Police Academy est une comédie typique des années 80 où régnaient gags gentillets et humour gras. Ce film a fait ce que seule l'Amérique pouvait oser. Un humour décalé de l'époque, des personnages stéréotypés, parfaitement acceptable pour une comédie où tout est grossi, amplifié. Répliques et expressions frappantes, acteurs et actrices charismatiques, tout concourt à un divertissement typique. Notons pour les âmes sensibles que les pendants de racisme et d'homophobie du film sont à replacer dans le contexte de la décennie, le film ne les encourageant pas. Premier opus oblige, l'épisode qui ouvre le bal à l'honneur d'être le plus original de par son concept. Un rire grivois accompagne les gags, souvent bas du front, très racistes, très misogynes, très beauf et très homophobes. Le principe de chaque Police Academy est d'offrir un semblant de trame permettant une suite de saynètes plus ou moins liées, chacune se devant de balancer un quota de vannes graveleuses ou de gags burlesques. Ici, la grande qualité du truc est d'offrir l'exposition des héros d'origine, un vrai roster de super-équipe avec en héros, un diablotin à la figure d'ange, Steve Guttenberg, qui lançait ici sa carrière dans le rôle de Mahoney, le bleu qui donne du fil à retordre au lieutenant Harris personnifié à vie par G.W. Bailey. L'histoire, basée sur des faits réels, raconte comment des citoyens lambda se portent volontaires pour intégrer tant bien que mal les forces de police pour le meilleur mais surtout pour le pire... #cinevore #cinephile #moviegeek #cinevintage #cine80s #cine90s #cinemascoop #movielover #movienight #retrollywood #instamovie #filmculte #popcornmovie #cinemania

12/29/2023, 11:23:41 AM

DEMOLITION MAN (1994) de Marco Brambilla Fort d’une réputation à nouveau au beau fixe après le carton au box-office de Cliffhanger, qui interrompit une période surtout marquée par des échecs, Sylvester Stallone est arrivé sur Demolition Man après le refus de Steven Seagal et Jean-Claude Van Damme de respectivement incarner le héros et le bad guy. Rôle du bad guy qui fut d’ailleurs ensuite proposé à Jackie Chan, qui refusa également, avant que Wesley Snipes ne fut choisi par la production. En pleine bourre, Stallone n’était donc pas le premier choix, mais force est de reconnaître qu’il sut s’imposer avec force, au sein d’un blockbuster au postulat certes plutôt classique et prévisible mais néanmoins extrêmement ludique, divertissant et au fond, plutôt malin dans sa façon d’entrevoir un avenir qui, des années plus tard, n’apparaît plus aussi farfelu qu’à l’époque... Des voitures électriques qui se conduisent toutes seules ? Des humains utilisant des ordinateurs pour améliorer leur estime de soi ? Des réunions Zoom ? L’entrée d’Arnold Schwarzenegger en politique ? Des capacités d’attention d’un poisson rouge ? Recherche à commande vocale dans les foyers ? Monnaie numérique ? Tablettes ? Téléphones portables qui accèdent à Internet ? Lois anti-tabac, germaphobie et contrôle des armes ? C’EST FAIT #cinevore #cinephile #moviegeek #cinevintage #cine80s #cine90s #retrocinema #movielover #movienight #retrollywood #instamovie #filmculte #popcornmovie #cinemania #sylvesterstallone

12/27/2023, 4:58:30 PM

LE FUGITIF (1993) de Andrew Davis Le film enchaîne les séquences spectaculaires mémorables, à commencer par le déraillement explosif du train, le saut de l'ange de Richard Kimble du haut d'un barrage ou encore la course-poursuite pendant la parade de la Saint-Patrick à Chicago. Andrew Davis et son équipe ont déboursé 1,5 million de dollars (pour un budget total estimé à 70 millions pour la scène du crash tournée près de Dillsboro, notamment pour utiliser de véritables wagons et créer un embranchement sur le chemin de fer afin de donner l'illusion que le train déraille. Les wagons ont véritablement explosé au cours d'une unique prise ayant nécessité deux mois de préparation et filmée par 16 caméras, dont une VistaVision qui s'est retrouvée dans les décombres après l'impact. Après avoir survécu à cet accident, Richard Kimble se met à courir dans les bois alors que les autorités arrivent sur les lieux. Durant le tournage de sa course, Harrison Ford s'est blessé aux ligaments mais a refusé de se faire opérer avant la fin de la production, ce qui explique pourquoi son personnage boîte dans plusieurs autres séquences. L'acteur a par ailleurs insisté pour ne pas avoir de doublure pour le plan vertigineux sur lequel il observe le bassin du barrage, quelques secondes avant de se jeter. Maintenu par un câble, le comédien a tenu à se placer à quelques centimètres du vide mais n'a évidemment pas fait le saut dans une eau glaciale pour s'éviter une mort certaine... #cinevore #cinephile #moviegeek #cinevintage #80s #90s #retrocinema #cinelover #movienight #retrollywood #instamovie #cineculte #harrisonford

12/26/2023, 6:10:31 PM

Y A T'IL UN FLIC POUR SAUVER LA REINE ? (1988) de David Zucker Au début, il y avait Police Squad. Cette série télévisée qui n'aura duré que six épisodes de 24 minutes aura pourtant su réunir un cercle de fans suffisant pour que ses créateurs puissent mettre en chantier un film. Même héros, même acteur, l'inénarrable Leslie Nielsen. Jusqu'alors cantonné à des rôles plutôt sérieux que ce soit dans la science-fiction (Planète interdite), le film catastrophe (L'aventure du Poséidon), l'horreur (Creepshow) ou dans des séries TV (Columbo) il se retrouve ici dans un contre emploi total (qui orientera presque tout le reste de sa carrière où son talent comique est mis à rude épreuve. Pourtant, chez Leslie Nielsen, tout est dans la retenue. Toute la drôlerie qui se dégage de son personnage et des scènes (et la remarque vaut d'ailleurs pour l'ensemble du casting) provient du décalage total entre le jeu et les situations. Ici, tout est interprété avec un sérieux imperturbable. Un concept, déjà connu mais ici popularisé et poussé à l’extrême, qui fera des émules, notamment auprès des Nuls, lors de leur sketchs et surtout sur La cité de la peur, véritable fils spirituel des ZAZ (Zucker, Abraham et Zucker, les créateurs de la saga). #cinevore #cinephile #moviegeek #cinevintage #80s #90s #retrocinema #movielover #movienight #retrollywood #instamovie #filmculte #popcornmovie #leslienielsen #lesnuls

12/25/2023, 2:44:59 PM

PIÈGE DE CRISTAL (1988) de John McTiernan La Fox et le producteur Joel Silver laissent une assez grande liberté à John McTiernan après le succès du film Predator. Toutefois, il existe quelques contraintes et celle du choix de l’acteur en fait partie. Évidement, comme souvent à l’époque, les deux noms qui ressortent pour interpréter John McClane sont Sylvester Stallone et Arnold Schwarzenegger. Les deux refusent, mais il reste encore Mel Gibson, Richard Gere, Al Pacino et Burt Reynolds. Mais le scénario n’intéresse pas grand monde et la Fox commence à comprendre qu’aucune tête d’affiche n’acceptera ce nouveau film d‘action. Dernier recours : la télévision. Don Johnson et Richard Dean Anderson sont les deux grands favoris, connaissant le succès avec Deux flics à Miami et McGyver. Mais un autre nom ressort : Bruce Willis. Il vient de gagner le Golden Globe du meilleur acteur dans une série comique pour Clair de lune. Contre toute attente, c’est lui qui sera choisi et qui fera entrer les héros de films d’action dans une nouvelle ère. Le scénariste Steven E. de Souza soulignera d’ailleurs que “les planètes se sont alignées” grâce à une série de circonstances profitables. "Au début, nous avions proposé le film à Stallone et Schwarzenegger. Finalement c’est Bruce Willis qui a accepté. Pourtant, personne ne croyait en lui parce qu’il sortait d’une série TV de comédie. Mais avec lui, le suspense devenait plus crédible. Arnold, dans le rôle, avec ses muscles ? On aurait immédiatement compris qu’il allait gagner à la fin. Bruce c’était parfait…”. #cinevore #cinephile #moviegeek #cinevintage #80s #90s #retrocinema #movielover #movienight #retrollywood #instamovie #filmculte #popcornmovie #brucewillis

12/24/2023, 5:59:23 PM

COCOON (1985) de Ron Howard Acheter les droits d’un livre, puis l’adapter au cinéma n’est jamais facile, encore moins lorsque la date de publication et la date de sortie ont lieu la même année ! C’est ce qui arrive à David Saperstein, auteur de la future trilogie Cocoon qui, en 85, voit sa première nouvelle fantastique, initialement publiée dans le New York Times, atterrir entre les mains du tout Hollywood. Malgré de fortes réticences quant au propos du récit, il déclare lui-même que ”personne ne voulait lire, encore moins voir une histoire sur des vieux. C’est donc pourquoi j’ai écrit sur des vieux”. La production est assurée par 20th Century Fox tandis que Zanuck/Brown Company s’attellent à l’adaptation de Cocoon. À la réalisation, les studios pensent tout d’abord à Robert Zemeckis, jeune réalisateur de 32 ans qui a déjà fait ses griffes sur Crazy Day en 78, dont le producteur exécutif n’était autre que Steven Spielberg ! Un choix approprié qui correspond bien à l’ambiance de Cocoon puisqu'il mêle la comédie dramatique et la science-fiction, une combinaison très en vogue à l’époque. Seule ombre au tableau, une suite de rumeurs vient couper l’élan de Zemeckis qui est accusé d’une mauvaise gestion sur À la Poursuite du Diamant Vert, son dernier film pas encore sorti en salle. Le doute n’étant pas permis à Hollywood, il est tout simplement viré du projet et est aussitôt remplacé par… Ron Howard. Celui-ci s’assure d’un casting capable de crédibiliser les huit personnages principaux : la directrice de casting est chargée de miser sur des acteurs largement aguerris. Âge total des acteurs principaux retenus : 669 ans. Ensemble ils réunissent pas moins de 503 prestations sur scène et à l’écran... #cinevore #cinephile #cinegeek #cinevintage #80s #90s #cineretro #cinelover #movienight #retrollywood #instamovie #cineculte #ronhoward #fantastic

12/23/2023, 7:55:22 PM

BOIRES ET DEBOIRES (1987) de Blake Edwards  That’s life! en 87, avait achevé au sein de la filmographie de Blake Edwards un corpus, amorcé en 79 avec Elle, de comédies dramatiques dans lesquelles des hommes mûrs étaient amenés à s’interroger, non sans désenchantement, sur le sens de leur vie et de leurs amours. L’échec cuisant du film vit le cinéaste se tourner, pour son film suivant, vers une recette plus fédératrice, et c’est ainsi qu’une comédienne alors au faîte de sa notoriété Kim Basinger qui avait tourné Neuf semaines et demi l’année précédente fut associée à un acteur qui commençait à installer la sienne, la série télé Clair de Lune plaçait Bruce Willis, alors débutant au cinéma, parmi les jeunes acteurs à haut potentiel commercial pour une comédie romantique burlesque, dont le postulat avait tout de l’implacable : que se passe-t-il lorsqu’une jolie fille qui ne doit pas boire boit ? L’important succès du film au box-office pourrait suffire à valider cette lecture opportuniste, mais comme souvent avec Blake Edwards, les choses ne sont pas forcément si simples. Tout d'abord parce que Basinger et Willis n’étaient pas les premiers choix de la production, qui comptait dans un premier temps capitaliser sur la sulfureuse célébrité du couple Madonna-Sean Penn, mais dut faire face d’abord au désistement de Penn puis au refus de Madonna de partager l’écran avec Bruce Willis. Ensuite parce que l’alcoolisme n’est pas un sujet que Blake Edwards prenait à la légère car entre autres addictions, il avait lui-même dû affronter les démons de la boisson... #cinevore #cinephile #cinegeek #cinevintage #80s #90s #retrocine #cinelover #movienight  #cineculte #retrollywood #instamovie #brucewillis #kimbasinger #blakeedwards

12/22/2023, 8:02:50 AM

L'AVENTURE INTÉRIEURE (1987) de Joe Dante La réalisation devait initialement être confiée à Robert Zemeckis puis John Carpenter, avant que la production ne fasse appel à Joe Dante. Après les succès critiques et publics consécutifs de Piranhas, Hurlements et surtout Gremlins (déjà produit par Spielberg), Joe Dante avait le vent en poupe, malgré son récent échec d’Explorers. En 2015, celui-ci expliquait être encore très fier de L'Aventure intérieure : "Je l'ai toujours aimé. Je me suis beaucoup amusé à créer ce film, et je crois que ça ce sent en le voyant." Il explique dans le commentaire audio du blu-ray que c'est lui qui a transformé ce projet de Spielberg en comédie : quand le producteur l'a approché pour le tourner, il pensait à un hommage au Voyage fantastique, de Richard Fleischer (1966), mais Dante y a vu l'opportunité d'y ajouter beaucoup d'humour, tout en conservant son côté aventure. Ses effets-spéciaux ont eux aussi bien vieilli, selon son créateur, qui ajoutait au cours de la même interview : "Aujourd'hui, on construirait l'intérieur du corps en numérique, alors qu'à l'époque, ILM a fabriqué toutes ces choses pour L'Aventure intérieure. Tout le travail pour créer les effets de miniatures ont d'ailleurs permis à l'équipe de gagner un Oscar. Je ne crois pas qu'on réussirait à faire beaucoup mieux de nos jours." Dennis Quaid a joué la plus grande partie du film dans une petite salle qui représentait son cockpit. Il précise qu’il devait faire preuve de beaucoup d’imagination lors du tournage pour pouvoir visualiser le décor tout en trouvant toujours de nouvelles manières d’interagir avec son environnement confiné... #cinevore #cinephile #cinegeek #cinevintage #80s #90s #retrocine #cinelover #movienight #retrollywood #instamovie #joedante #spielberg #amblin

12/21/2023, 5:00:57 PM

LE SILENCE DES AGNEAUX (1991) de Jonathan Demme Il est rassurant de se rappeler que ce monstre d'épouvante est le fruit de l’imagination ténébreuse de Thomas Harris. Cependant, le romancier a directement puisé son inspiration de trois véritables tueurs en série: Ted Bundy, Gary Heidnick et Ed Gein. Si cette morbide combinaison a le don de fasciner, elle n’a pourtant pas aisément convaincu les studios. Gene Hackman et Martin Scorsese furent parmi les premiers à se casser les dents sur la violence du script, la scène de l’autopsie étant à chaque fois rédhibitoire. Jeremy Irons, Robert Duvall et Brian Cox (qui a déjà incarné Lecter dans le Manhunter de Michael Mann) sont approchés pour le rôle d’Hannibal le cannibale, alors que Michelle Pfeiffer et Meg Ryan sont pressenties pour interpréter la jeune Starling. Tous refusent de tenter l’aventure, de peur de salir leur image. Lorsque Jonathan Demme s’empare du projet, ses choix de casting sont plutôt restreints. Il décide alors de faire appel à un acteur britannique inconnu du grand public, et jusque là cantonné au répertoire shakespearien, un certain Anthony Hopkins. Demme admire depuis toujours le film de David Lynch, Elephant Man, dans lequel Hopkins incarnait le docteur Treves. Lorsque l’acteur s’étonne de la comparaison entre Lecter et Treves, qui était un homme profondément humain, Demme lui répond : "C’est exactement comme ça qu’il faut imaginer Lecter"... #cinevore #cinephile #cinegeek #cinevintage #80s #90s #cineretro #cinelover #movienight #retrollywood #instamovie #cineculte #anthonyhopkins #jodiefoster

12/20/2023, 11:16:23 AM

JFK (1991) de Oliver Stone A sa sortie en 1991, JFK a suscité une vive polémique. Walter Cronkite, célèbre journaliste télévisé américain qui a rythmé l’information dans les foyers US pendant plus de vingt ans (et qui apparait sous formes d’archives dans le film), a déclaré au critique américain Roger Ebert : "il n’y a pas une once de vérité dans ce que je viens de voir". En fait, on a beaucoup reproché à Oliver Stone d’avoir intentionnellement rajouté des faits, et malmené les faits historiques. Il faut dire que la thèse défendue par le cinéaste et autres théoriciens du complot est pour le moins provoquante : JFK a en fait été victime d’un coup d’état, dans lequel le Vice-président, Lyndon B. Johnson, aurait trempé, dans le but avoué d’avoir les mains libres pour déclencher la guerre du Viêtnam.  Pour tenter de se disculper de ces accusations, Stone a d’ailleurs publié peu après la sortie du film une version annotée de son scénario, où il justifie tous ses rajouts. Mais, le plus important sans doute, est que le film eut un vrai impact politique. En décembre 1991, Stone projeta son film aux membres du Congrès. Cela a conduit à une loi votée en 1992 : "l’Assassination Materials Disclosure Act" ; une loi visant à déclassifier –et donc rendre  public- certains documents relatifs à l’assassinat de JFK. C’est une avancée très importante. Une enquête sur l’assassinat et les investigations menée par ce même Congrès, entre 1976 -1979, avait établi une "probable conspiration dans l’assassinat de JFK" selon les propres termes de son rapport, et avait demandé au Département de la justice de pousser plus avant les investigations…Demande qui est restée lettre morte. #cinevore #cinephile #moviegeek #cinevintage #80s #90s #retrocinema #movielover #movienight #retrollywood #instamovie #filmculte #popcornmovie #kevincostner #oliverstone #JFK

12/19/2023, 11:33:23 AM

Vivien Leigh at The Gone With the Wind premiere in Atlanta,December 1939.🩶 In no way, i have intentionally breached anyone’s copyright by quoting text or posting images.If there is an issue, please contact me and i will credit/remove the text/image immediately. #vivienleigh #classicactress #oldhollywood #goldeneraofhollywood #1930s #oscarwinner #scarlettohara #blancheduboiss #vintagehollywood #oldhollywoodglamour #gonewiththewind #retrollywood #fashion1940s #classicmovies #moviestar #classylady #1950s

12/14/2023, 1:10:22 PM

#retro #retrollywood sessional feast food festival look

12/23/2022, 7:39:32 AM

Bringing back the 90s in style.. A time when lyrics of the song actually made sense.. Celebrating old school romance with this evergreen song. Song-pyar hua Ikrar hua . . . . . . . #photoshop #2danimations #aftereffects #rajkapoor #nargis #bollywoodsongs #bollywoodcouple #retro #oldschool #love #rainsongs #blackandwhite #pyar #premierepro #illsutration #behance #bollywoodmovies #movies #retrosongs #retrollywood

1/2/2021, 4:04:11 PM

Weekend is almost here. Groove to retro beats and bespoke cocktails at Olly! It's Retrolly tonight!

2/28/2019, 8:41:22 AM

Gorgeous view. #sunsettower #hollywood #retrollywood #nightout

2/19/2014, 7:31:27 AM

Now everyone knows that phone number to Cafe Figaro. @j_elliott_hogan #retrollywood #nightout #losfeliz

2/19/2014, 6:37:11 AM

#retrollywood #wine #dine #cafefigaro

2/19/2014, 6:33:22 AM

These mens. @j_elliott_hogan #jonhogan #retrollywood #cafefigaro #friends

2/19/2014, 6:25:37 AM